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En savoir plus Hôtellerie parisienne : quelles leçons tirer de la crise sanitaire ?

  • 21/03/2022
  • HÔTELLERIE, INVESTIR

Bonjour à toutes et à tous,Notre cabinet est spécialisé dans les transactions de fonds de commerces d’hôtels et de boulangeries à Paris et en Île-de-France depuis maintenant quelques décennies. Disons le tout de go : avant la crise de la covid-19, nous n’avions jamais été confrontés à une crise économique de cette ampleur (surtout côté hôtellerie). Depuis ce choc, nos clients ne cessent de s’enquérir de la situation du marché hôtelier pour savoir si les affaires “tiennent le coup”. Logique : la vie d’un investisseur oscille, non pas “entre souffrance et ennui” comme dirait Schopenhauer, mais plutôt entre deux sentiments contradictoires : la crainte de faire un mauvais placement et l’exaltation face aux opportunités.Opportunité ou importunité ? Action ou attente ? Oui ou non ? Des conséquences importantes peuvent résulter de ces choix binaires. L’exigence minimale, c’est donc de préparer le terrain avec sérieux et efficacité.Que peut-on espérer pour la suite (2022-2030) ? Pourquoi l’hôtellerie reste un véhicule d’investissement très lucratif et intéressant pour les années à venir ? Que nous révèle la crise sanitaire sur la nature de l’hôtellerie parisienne ? Toutes nos réponses dans cet article. Excellente lecture ! Une crise sanitaire très éprouvante pour l’hôtellerie parisienneNous l’écrivions déjà dans notre article sur la relance de l’économie parisienne : la crise sanitaire a clairement secoué l’écosystème hôtelier parisien. Logique, considérant la situation de “hub” touristique et d’affaires qui caractérise la capitale française. Des chiffres terrifiants pour l’hôtellerie de la capitale en 2020En 2020, le RevPAR (Revenue per available room) des établissements a reculé de 55% et le taux d’occupation moyen s’est écroulé de 52% à Paris. Sur la même période, le chiffre d’affaires des hôtels parisiens chutait de 74%. Un chiffre absolument terrible, non causé par des facteurs endogènes, mais directement lié à des éléments externes, contraignants et improbables, comme l’instauration de mesures sanitaires très restrictives et la fermeture des frontières de nombreux pays dans le monde.L’hôtellerie parisienne a ainsi principalement souffert de sa dépendance à la clientèle internationale. Le frein touristique et la mise à l’arrêt des voyages d’affaires ont pesé très lourd dans la balance. En effet, les clients nationaux représentaient la quasi-totalité des clients de l’hôtellerie parisienne en 2021 (96% à Paris selon le Comité régional du Tourisme Paris Île-de-France). À titre de comparaison, la clientèle nationale représente 50% des touristes en période habituelle. Notons aussi que la rive gauche a été plus fortement touchée que la rive droite.À mettre en perspective avec des informations plus positivesHeureusement, les mesures gouvernementales intervenues en soutien et les trésoreries globalement abondantes ont permis de sauver les meubles. Et pour l’heure, des signaux extrêmement positifs commencent à émerger ici et là pour l’avenir de l’hôtellerie parisienne. Tout d’abord, notons que la valeur des actifs ne s’est pas détériorée. Les fonds de commerce seuls – représentant pas moins de 70% du marché – se vendent toujours (en moyenne) 4.26 fois le chiffre d’affaires annuel et les murs et fonds 10 fois le CA. Ensuite, s’il faut mettre 2020 entre parenthèses, il faut noter qu’en dépit des événements (grèves, gilets jaunes, attentats), l’hôtellerie parisienne se portait extrêmement bien. D’année en année, elle n’a cessé d’afficher des records de fréquentation (196,4 millions de nuitées en 2019). Face aux questions d’Eugénie Déloire pour les Echos, notre gérant Jean-François Demorge le rappelle avec fermeté : “La crise sanitaire a marqué une parenthèse désenchantée sur un marché hôtelier parisien qui, en dépit des grèves, du mouvement des gilets jaunes et des attentats, continuait d’afficher des taux de fréquentation record.”Cette solidité de la fréquentation hôtelière à Paris repose entre autres sur la forte attractivité touristique de la capitale. L’aimant reste magnétique et Paris jouit toujours d’une image inspirante dans le monde, en particulier dans le Céleste Empire. Rappelons que la ville accueillait 2.2 millions de touristes chinois en 2019 avec des dépenses moyennes estimées à 1024 euros/jour. De quoi soutenir pleinement l’activité de l’hôtellerie de la capitale.Une rareté structurelle des actifs hôteliers à ParisAu-delà de l’attractivité touristique parisienne, un autre argument doit retenir l’attention de l’investisseur. Comme le souligne Jean-François Demorge, la solidité du marché provient en fait d’une rareté structurelle des actifs : “Il est très difficile de transformer et réaffecter un immeuble à Paris. Pour un mètre carré transformé, il faut pouvoir livrer, en contrepartie, deux mètres carrés de commerce ou d’habitation.” L’offre hôtelière est donc globalement très limitée et il est très difficile de reconvertir des bâtiments et/ou de créer de nouveaux actifs. D’ailleurs les chiffres le confirment. Comme nous l’avions rappelé sur notre compte Instagram, entre 1987 et aujourd’hui, le nombre d’hôtels, toutes catégories confondues, est passé de 3247 à 1800 dans la capitale. En tenant compte, en plus, de la diminution progressive du nombre de chambres “classiques” au profit de suites et d’un manque de foncier spécifique à Paris, vous obtenez une conclusion limpide : les actifs extrêmement convoités sont solides sur leurs appuis. Une leçon essentielle : le marché de l’hôtellerie parisienne est solide, fiable et résilientEt maintenant, que nous réserve l’avenir ? Après avoir mis un genou à terre, l’hôtellerie reprend franchement du poil de la bête et les perspectives s’annoncent positives. Nous voyons revenir les sourires sur les visages des hôteliers !Investisseurs, c’est à vous de jouer. Malgré la multiplicité des crises, l’hôtellerie de Paris “fluctuat nec mergitur”Si on veut être le plus précis possible sur la situation parisienne, il faut la mettre en perspective ! Notre capitale est très exposée aux aléas du marché économique mondial et de son expansion. Logique donc que Paris réagisse à la baisse en période de contraction économique “globalisée” sévère.En général, c’est l’une des capitales européennes qui souffre le plus en cas de crise économique globale. Mais elle rebondit et reprend ses marques plus rapidement que les autres. La capitale est ainsi soumise à une certaine volatilité qui peut parfois faire peur aux investisseurs. Mais sur le long terme, la ville est capable d’apporter aux investisseurs/entrepreneurs des résultats très probants…Mieux que cela, puisque les bas de cycles de l’économie parisienne ont paradoxalement tendance à renforcer son positionnement sur le long terme, confirmant sa fameuse devise : fluctuat nec mergitur. Il est battu par les flots, mais ne sombre pas. Ce fut le cas pour toutes les crises économiques du XXème et XXIème siècle (et notamment celle de 2008). L’hôtellerie parisienne est habituée aux tempêtes du marché et a appris à traverser les crises avec agilité. Gageons donc ensemble que l’attractivité historique de la capitale reprendra ses droits après la pandémie et que l’hôtellerie en bénéficiera pleinement !Crise sanitaire : un crash-test très utile pour évaluer le secteur de l’hôtellerie parisienneLa crise sanitaire ne s’est pas cantonnée aux informations négatives pour l’hôtellerie parisienne, bien au contraire. Pour l’investisseur et l’entrepreneur, ce choc peut être vu comme une sorte de “crash test” dans les conditions réelles. Un bon moyen pour estimer avec conviction la solidité du marché de l’hôtellerie parisienne. L’investisseur a pu constater le comportement de son actif dans un environnement défavorable,  affecté par une série d’aléas.En dépit d’une situation qualifiée de cataclysmique par certains, la conclusion se résume en trois mots : solidité, stabilité et résilience. Une fois encore, les faits nous démontrent que l’hôtellerie parisienne sait accuser le coup et sortir grandie de ses expériences. Ce degré de sécurité constitue un garde-fou pour l’investisseur. Surtout quand le met en perspective avec la rentabilité moyenne d’un hôtel à Paris. Nous confirmons ici notre profonde conviction chez Huchet-Demorge : l’hôtellerie est à la fois un instrument de diversification passionnant et fiable, mais aussi incroyablement lucratif. Ce crash test a d’ailleurs été interprété très positivement par de nombreux professionnels. Comme le rappelait Les Echos, un conglomérat (le groupe Bertrand, Oceania Hôtels, et Jean-Claude Lavorel) a racheté le 25 juin 2021 six hôtels de catégories 3, 4 et 5 étoiles du groupe JJW pour un montant total estimé à 175.5 millions d’euros. De quoi envoyer au marché des signaux de confiance appuyés.Jean-François Demorge précise même :“Pour ce lot, l’administration judiciaire a reçu 156 offres formulées par des fonds d’investissement vautours, persuadés d’en tirer un bon prix. Sa valorisation a envoyé un signal très positif au marché en démontrant que, malgré la crise, les hôtels ne se bradent pas” Leçon n° 2 : le monde de l’hôtellerie parisienne sait s’adapter et créer de nouveaux axes de croissance, crise sanitaire ou pasLa crise sanitaire n’est pas la seule difficulté rencontrée par l’hôtellerie.Avec l’émergence de nouvelles pratiques sociales qui redéfinissent la place du logement, les systèmes de location courte durée (AirBnB) ou encore l’explosion des chambres d’hôtes, les hôteliers connaissent le sens du mot challenge ! Au quotidien, leur environnement les pousse à se surpasser et à innover toujours plus.L’hôtellerie parisienne garde un œil attentif sur les tendances, les mouvances et les exigences. Les hôteliers sont inventifs et proposent des montées en gamme. Ils se focalisent sur une clientèle en recherche d’expériences singulières, et ils n’hésitent pas à multiplier les projets de rénovation pour affirmer une nouvelle identité ! Certains surfent sur l’explosion du télétravail et l’avènement du “salarié nomade” pour aménager de nouveaux environnements adaptés et “cosy”. Nous pouvons donc l’affirmer sans crainte : l’hôtellerie parisienne sait se trouver une place dans le monde de demain. Et elle affiche déjà les pourtours d’une nouvelle identité, fraîche et moderne. Circonstances, expériences, contraintes, efforts, remises en cause… Ce qu’on observe entre toutes les lignes, c’est que l’hôtellerie parisienne est particulièrement souple et très réactive. Ces qualités sont évidemment précieuses pour aborder sereinement une décennie qui promet bien des évolutions !Pour vous aider dans l’abordage de ce chapitre de l’hôtellerie parisienne post-crise sanitaire, n’hésitez pas à nous contacter ! Experts des transactions, nous vous conseillerons sur vos biens, ou futurs biens, et vous aiderons à faire les meilleures affaires.

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En savoir plus Le rôle du cabinet Huchet-Demorge pour les transactions en boulangerie

  • 21/03/2022
  • BOULANGERIE, INVESTIR, RECONVERSION

Bonjour à toutes et tous,Trouver seul la boulangerie qui vous correspond, est-ce possible ? Oui, tout à fait. Et il est même complètement possible pour les acheteurs et/ou vendeurs émérites de s’en sortir très convenablement au moment de la transaction. Mais est-ce recommandé ou conseillé la plupart du temps ? Là, c’est une autre affaire. Car se mettre en quête du fonds de commerce adéquat, dans une zone donnée, requiert une volée de compétences. Pour celui qui manque de repères et/ou d’expérience dans le domaine de la transaction, le parcours s’annonce périlleux. Ceci explique que des entreprises se sont spécialisées dans ce type d’activité au fil du temps. Chez Huchet-Demorge, nous en avons fait un cœur de métier et cela nous amène à une question essentielle : que fait Huchet-Demorge, expert des transactions de fonds de commerce en boulangerie, pour accompagner ses clients ? Quel est notre rôle exact ? Excellente lecture !Déterminer des objectifs réalistes et clairs et mettre en relation avec des experts : la première étape de toutes les transactions en boulangerieLorsqu’un client boulanger contacte Huchet-Demorge, l’objectif liminaire consiste à identifier sa situation et ses besoins. Son budget, ses contraintes et ses préférences révèlent des informations essentielles pour faire le tri et gagner un temps précieux. Dès le départ, nous veillons à fixer ensemble des objectifs réalistes ! Le but étant de veiller ensemble à la cohérence du projet et à sa faisabilité économique : il vous faut des revenus fiables mais aussi des performances pointue sur la durée ! Logique, puisque Huchet-Demorge a une connaissance très pointue du paysage boulanger parisien. Nous allons donc nous focaliser sur certains fonds de commerce en vente dont nous avons une très bonne connaissance pour offrir au client ce qu’il recherche. Côté vendeur, l’approche n’est pas différente : nous sélectionnons l’acheteur le plus susceptible d’être intéressé par l’offre proposée. Tout au long des démarches, nos négociateurs vous accompagnent. Forts de leur expérience, ils régulent la passerelle entre le vendeur et l’acheteur en veillant à préserver l’intérêt des deux parties, mais aussi l’intégrité générale du marché parisien. Pour résumer, ils agissent pour trouver un prix de vente cohérent, et un prix d’achat juste. Au moment où les choses se précisent, notre cabinet vous met en relation avec des avocats et des fiscalistes spécialisés. Meilleure façon d’optimiser les résultats de la transaction et de vous apporter le plus de sérénité possible. Faciliter le financement de vos transactions en boulangerieHuchet-Demorge travaille en étroite collaboration avec des acteurs financiers pour accompagner ses clients dans la réalisation concrète de leur projet d’achat de fonds de commerce. Pourquoi ? Parce que nous savons que cet aspect peut être parfois capricieux. Un accompagnement par notre cabinet est perçu comme un gage de qualité auprès d’un bon nombre d’acteurs financiers avec lesquels nous avons tissé des liens depuis des années. Sous l’égide de notre cabinet, vous n’aurez pas à vous justifier pendant des semaines et des semaines auprès d’une banque qui ne comprend pas ce que vous faites. En solo, ce que vous risquez le plus souvent, c’est de vous époumoner sans obtenir une réponse favorable au bout du compte. Dans notre cabinet, deux personnes travaillent à plein temps pour s’assurer du montage financier en règle de vos projets.Nous ferons donc tout pour faciliter votre recherche de financement (total ou partiel) afin de passer sereinement à l’étape suivante : l’aspect business de votre projet et la recherche du fonds de commerce en boulangerie capable de vous enchanter. Nous vous conseillerons d’ailleurs sur l’entièreté du processus fiscal de cette acquisition, tant on sait qu’il peut être épineux ! C’est avec cette méthode que nous avons garanti le bon déroulement d’un grand nombre de transactions en boulangerie.Initier au réseau de la boulangerie parisienneSe faire accompagner par Huchet-Demorge pour la transaction de sa boulangerie, c’est aussi faire son entrée dans un réseau. Huchet-Demorge connaît la situation du marché boulanger parisien sur le bout des doigts. Pour ce faire, le cabinet a tissé des liens (sur plus de 50 ans d’existence) avec l’ensemble des acteurs du marché. Notre histoire et notre connaissance du marché, à la fois générationnelle et instinctive, sont des atouts imparables pour une clientèle exigeante, en recherche des meilleurs résultats. Nous avons donc constitué un carnet d’adresses conséquent que nous mettons à disposition de notre clientèle. De quoi accélérer l’apprentissage d’un marché parfois compliqué pour qui n’est pas du milieu. Offrir des conseils adaptés et transmettre des connaissancesGlobalement, le cabinet Huchet-Demorge se veut pédagogique et porteur de conseils variés. Tant sur le plan patrimonial que sur un plan purement transactionnel et technique. Nos conseils sont une vraie mine d’or pour nos clients. Dans tous les cas, nos collaborateurs sont à vos côtés. Ils s’adaptent à vos particularités et s’efforcent de vous proposer un accompagnement sur-mesure. Notre but est de vous transmettre chaque information qui a du sens et un intérêt pratique pour une transaction aboutie. Cet esprit de partage et d’échange est très apprécié par nos clients. Préserver l’intégrité du marché et protéger nos clientsLe cabinet Huchet-Demorge est très attaché à l’idée de préserver l’intégrité du marché, dans son ensemble. À la fois pour protéger ses clients du passé, ses clients actuels mais aussi ceux à venir. Pour ce faire, nous proposons un accompagnement clair et sérieux, axé sur des valeurs de loyauté, d’honnêteté et de professionnalisme. Cette façon d’approcher et de considérer le marché forge les conditions pérennes de sa santé. Tout en restant alerte face aux événements. Notre cabinet agit au quotidien en veillant à l’application scrupuleuse d’une série de règles que nous suivons maintenant depuis des décennies. Cette constance permet de vous protéger des fluctuations du marché et de préserver vos intérêts (à la fois côté acheteur et côté vendeur) lors des démarches transactionnelles.Par exemple, pour optimiser vos résultats, nous nous assurons de la santé de l’entreprise que le client achète. Que ce soit sur le plan comptable ou encore sur le plan fonctionnel grâce à des audits que nous sollicitons (électricité, matériel). De quoi vous offrir une sécurité supplémentaire à laquelle nous sommes très attachés ! Un suivi post transactionUne fois la transaction réalisée, vous n’êtes pas lâché dans la nature. Nous sommes toujours disponibles pour répondre à vos besoins et exigences, ou pour trouver une solution à un problème, quel qu’il soit. Nous mettons ainsi un point d’honneur à vous offrir un service post transaction de qualité. Car l’humain et les relations de confiance qui s’établissent dans la durée sont notre plus grande priorité. C’est elles qui sont source d’un enrichissement commun et le sens même de notre métier ! Il vaut mieux se faire accompagner pour ses transactions en boulangerieNous l’avons vu : être accompagné dans le domaine n’est pas indispensable, mais cela reste une décision sage et raisonnable. Le premier intérêt, c’est de sécuriser votre acquisition, quitte à investir un peu plus qu’en négociant tout seul. Le risque d’opter pour un fonds de commerce inadapté et inefficace que vous devrez conserver une bonne partie de votre vie est bien plus grave. Il peut faire plus de dégâts qu’un petit caillou dans la chaussure. Avec des professionnels qui jouent dans votre équipe en veillant à préserver vos intérêts, votre gestion patrimoniale ne peut que s’épanouir. Nous conseillons vivement aux acquéreurs/vendeurs de fonds de commerce en boulangerie de se faire accompagner. Sécurité, optimisation, rendement : tout démontre qu’un suivi et un accompagnement de qualité peuvent gommer de nombreux risques. Pour les non initiés des transactions en boulangerie, comme pour les habitués !Merci de votre lecture.

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En savoir plus Quelle fiscalité pour l’acheteur lors de la cession d’un fonds de commerce en hôtellerie ou boulangerie ?

  • 09/12/2021
  • BOULANGERIE, HÔTELLERIE, INVESTIR

Bonjour à toutes et tous,Vous souhaitez acquérir un fonds de commerce en hôtellerie ou boulangerie ? Bonne idée ! Pour mettre votre projet sur les rails et toutes les chances de votre côté, la case “informations” est incontournable, notamment sur le plan fiscal. En effet, côté fiscalité, de petites particularités existent. Et si vous souhaitez faire une étude de marché pour valider votre décision d’investissement, ces connaissances fiscales vous permettront d’estimer au mieux la rentabilité de votre projet. À défaut, vous risqueriez quelques erreurs regrettables.Bien sûr, les conseils qui suivent sont génériques. Pour faire un point plus précis sur votre situation personnelle, il faudra que des professionnels étudient votre projet professionnel avec minutie. Ne vous limitez donc pas aux informations ci-dessous et contactez-nous pour une étude approfondie de votre situation ! Pour une vision complète, n’hésitez pas non plus à parcourir l’article apparenté qui s’intéresse aux enjeux du vendeur. (faire lien article)Bonne lecture !La fiscalité de l’acheteur lors de la cession d’un fonds de commerce : des règles de base très clairesLe principe de la fiscalité applicable du côté de l’acquéreur d’un fonds de commerce n’est pas très difficile à comprendre, mais comporte tout de même quelques particularités.Lorsqu’une cession a lieu, le vendeur a bien souvent à payer un impôt sur la plus-value réalisée (différence entre le prix d’achat initial et le prix de vente pratiqué et acté). On pourrait penser que seul le vendeur est fiscalisé, mais dans le cas d’un fonds de commerce, ce n’est malheureusement pas vrai ! Quand le cessionnaire fait l’acquisition d’un bien, il a l’obligation de vérifier s’il est éligible à des droits de mutation. Si c’est le cas, il devra s’en acquitter dans le mois qui suit la signature. Ces droits sont calculés très simplement à partir d’un barème progressif, dont le taux varie entre 3% et 5% sur le prix total des parts sociales acquises (quand le statut juridique de l’entreprise est adapté). Si la valeur du fonds ne dépasse pas 23 000 €, aucun droit de mutation ne sera imputable à l’acheteur au-delà du droit forfaitaire de 25 €. Entre 23 000 € et 200 000 €, l’acquéreur devra s’acquitter de 3% du prix d’achat du fonds de commerce. Au-delà de 200 000 €, le taux des droits de mutation sera de 5%. Récapitulatif :Si le prix du fonds < 23 000 €, un droit forfaitaire de 25 € est à régler.Si le prix du fonds se situe entre 23 000 et 200 000 €, l’acquéreur devra verser un droit équivalent à 3% du prix du fonds pour la partie qui excède les 23 000 € d’abattement. Si le prix du fonds dépasse 200 000 €, le cessionnaire devra payer un droit équivalent à 5% sur la partie qui dépasse le seuil des 200 000 euros. Ce paiement correspond aux droits d’enregistrement. Il permet une docte authentification auprès de l’administration. Mais attention ! Pour éviter les abus, l’administration fiscale se réserve le droit de ne pas retenir le prix de vente pratiqué pour déterminer le montant des droits d’enregistrement à payer. Dans ce cas, c’est la valeur vénale du fonds de commerce qui servira de référence fiscale. À noter que ladite valeur vénale est une estimation approximative, déterminée par des experts en cession au regard des prix du marché. D’où l’intérêt de vous faire accompagner par des professionnels lors de l’acquisition de votre fonds de commerce.D’autre part, s’il s’agit d’un achat d’un pourcentage de parts, alors c’est au prorata que cette assiette fiscale s’appliquera. Par exemple, si le fonds total d’une SARL vaut 150 000 € et que Monsieur Dupont acquiert 50% du fonds pour 75 000 €, il devra payer des droits à hauteur de 3% du prix de ses parts. Déduction faite de la moitié de l’abattement de 23.000 euros, il paiera donc 3% de 63 500 €, soit 1905 €Si on résume la fiscalité de l’acheteur dans cette acquisition de fonds de commerce :(75 000 – (23 000*0.5))*0.03 = 1905 €Il faut ici noter que le vendeur est solidairement responsable de la bonne exécution du paiement des droits d’enregistrement. Il vaut donc mieux choisir un entremetteur qualifié pour gérer la transaction sans embûches.Voici le tableau que l’on peut retrouver sur le site gouvernemental impots.gouv.fr.Quelques règles supplémentaires selon certaines situationsÊtes-vous redevable de la TVA ?La cession totale d’un fonds de commerce entraîne normalement l’assujettissement à la TVA. Mais vous êtes exonéré si vous remplissez les conditions suivantes : Vous achetez l’intégralité du fonds de commerceVous êtes redevable de la TVADans ce cas, vous êtes exonéré sur la totalité des biens cédés : biens mobiliers, meubles incorporels et lieux d’exploitation. Contribution économique et territoriale (CET)Le cédant (vendeur) est en principe l’entité qui doit s’occuper de la prise en charge de la contribution économique et territoriale au titre de l’exercice de l’année entière si la cession a lieu dans l’année. Si la cession a lieu en janvier, c’est l’exercice de l’année précédente qui servira de base pour déterminer la CET. Ceci dit, le contrat de vente peut clairement stipuler que l’acquéreur se porte solidaire en partie pour la prise en charge de cette CET.Dans tous les cas, l’acquéreur devra remplir une déclaration provisoire n° 1447 C SD avant le 31 décembre de l’année de la cession du fonds. De son côté, et dans le même délai, le cédant doit informer, sur papier libre, l’administration fiscale du changement d’exploitant.Et si les titres sont des actions ?Certaines entreprises permettent une souplesse fiscale plus importante.C’est le cas des SAS, SA, SELAS etc. Si le fonds de commerce acquis est représenté sous ce statut juridique, le cessionnaire doit s’acquitter de droits d’enregistrement équivalents à 0,1% du total du prix de cession. Petite astuce : Une bonne anticipation du calendrier de cession peut vous permettre de passer votre fonds de commerce SARL en SA ou SAS afin de bénéficier en toute légalité de cette réduction de taux. Des avantages fiscaux en cas de transmissionSi la cession du fonds de commerce se fait en pleine propriété en faveur d’un salarié de l’entreprise ou d’un membre de la famille du vendeur, un abattement de 300 000 € peut être appliqué avant le calcul des droits d’enregistrement. Mais un certain nombre de conditions initiales doivent être remplies dans ce cas de figure (années d’ancienneté, durée de détention du fonds de commerce…). La fiscalité du cessionnaire lors de la cession d’un fonds de commerce en boulangerie : ses particularitésIl est de moins en moins rare qu’une boulangerie soit détenue par une SAS ou une SA. Si ce n’est pas le cas, il est donc très fréquent d’appliquer la règle fiscale la plus conventionnelle du côté de l’acquéreur : celle représentée par le tableau récapitulatif de l’administration fiscale publié ci-dessus.Le sujet de la fiscalité dans le cadre de la cession d’un fonds de commerce ne doit pas être traité à la légèreÉtant un cessionnaire de fonds de commerce aujourd’hui, il va rapidement falloir que vous preniez connaissance des particularités fiscales imputables au cédant dans ce type de transaction. Nous ne prenons pas beaucoup de risques en disant que vous serez sans doute un vendeur dans un avenir plus ou moins proche.Cela vous permettra d’estimer et d’optimiser votre fiscalité et d’anticiper le rendement net de votre investissement à l’issue de son exploitation. Nous vous invitons donc à consulter notre article sur la fiscalité du côté vendeur pour tâter le sujet.Par ailleurs, si vous êtes maintenant détenteur d’hôtel, vous aurez certainement intérêt à vous pencher sur l’attribution des étoiles et ses critères, comme vous vous en doutez ces polygones peuvent avoir un grand impact sur l’image et le rendement de votre nouveau fonds de commerce.Dans tous les cas, nous vous conseillons vivement de vous entourer de professionnels afin de mieux aborder votre fiscalité d’acheteur lors de l’acquisition de votre fonds de commerce. Avec une bonne équipe, vous pourrez concevoir des plans d’investissement bien plus efficaces. Cette précaution vous permettra d’optimiser votre investissement et de vous épanouir dans votre carrière d’entrepreneur. Pour bénéficier de l’avis éclairé d’un professionnel, le cabinet Huchet-Demorge est naturellement à votre écoute. Nous attendons votre contact avec impatience.

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En savoir plus Quelle fiscalité pour le vendeur lors de la cession d’un fonds de commerce en hôtellerie ou boulangerie ?

  • 09/12/2021
  • BOULANGERIE, HÔTELLERIE, INVESTIR

Bonjour à toutes et à tous,Que l’on soit un cessionnaire (acheteur) ou un cédant (vendeur), vous vous demandez sûrement à quelle fiscalité vous devez vous attendre lors de la cession d’un fonds de commerce en hôtellerie ou en boulangerie.Et vous avez bien raison de vous en enquérir. Connaître la fiscalité en cas de cession d’un fonds de commerce vous permet d’estimer plus fidèlement la rentabilité nette que vous pouvez espérer tirer de votre investissement (et de mieux identifier votre éventuelle plus-value nette). Une vision claire sur la fiscalité est indispensable pour l’étude minutieuse de votre projet. Sans ces connaissances, le risque de commettre des erreurs irréparables s’accroît fortement : ne naviguez donc pas sans boussole ! Dans cet article, notre cabinet d’experts en transactions hôtelières et boulangères fait le point sur les règles fiscales qui concernent le vendeur lors de la cession d’un fonds de commerce.La fiscalité du vendeur lors de la cession d’un fonds de commerce : les principaux enjeuxQuelle que soit la nature du fonds de commerce cédé, le vendeur devra faire attention à plusieurs points. Pour garantir cette vigilance, il lui est fortement recommandé de recourir aux services de professionnels expérimentés dans ce type de transactions. Les déclarations à faireAu moment de la vente de son fonds de commerce, le vendeur devra réaliser 4 déclarations distinctes : Déclaration pour s’affranchir de la contribution économique territoriale (CET). Elle est normalement à la charge du cédant, mais une solidarité avec l’acheteur peut être négociée lors du contrat de vente.Déclaration de la TVA due par le vendeur au moment de la cession. Sauf si l’acheteur est lui-même assujetti à la TVA et nouveau propriétaire du fonds de commerce à 100%.Déclaration de plus-value sur la vente du fonds de commerce. Cette déclaration pourra donner lieu à une exonération totale ou partielle, selon la situation du vendeur. Déclaration des bénéfices réalisés après la clôture du dernier exercice (s’ils n’ont pas encore été imposés).Pour vendre son fonds de commerce, le cédant doit retenir certaines informations clés. Au regard du bilan, du compte de résultats (chiffre d’affaires et bénéfices annuels…) et du fonds de commerce, la situation peut entrer dans des catégories fiscales bien particulières.A savoir : après la déclaration dans le Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (BODACC), le délai de déclaration de la cession varie entre 45 et 60 jours, selon le statut juridique ou fiscal du cédant. Quelques cas d’exonération fiscales sur les plus-valuesSelon la durée de détention et d’exploitation de votre fonds de commerce, vous pourrez profiter ou non d’exonérations et d’avantages fiscaux non négligeables : dans certaines conditions, par exemple, la cession dans le cas d’un départ en retraite peut mener à une exonération partielle des plus-values réalisées (seuls les prélèvements sociaux seront dûs, soit 17.2% de la plus-value). Le montant des recettes annuelles est aussi déterminant pour identifier une exonération sur la plus-value. De ce côté-ci, l’administration fiscale est très claire (dans le cas d’entreprises individuelles). Nous nous permettons donc de réutiliser le tableau affiché sur son site internet au sujet des cession de fonds de commerce : À retrouver sur le site internet service-public.frDans le cas de l’hôtellerie/boulangerie, le type d’activité retenu est l’activité de vente et d’hébergement. Si les recettes d’une boulangerie font moins de 250 000 € et que la société a le statut d’entreprise individuelle, la plus-value générée est par exemple automatiquement exonérée. La durée de détention : une caractéristique incontournable pour la fiscalité du vendeur lors de la cession d’un fonds de commerceLe cédant doit prendre en compte la durée de détention et d’exploitation de son fonds de commerce pour pouvoir bénéficier de certains avantages fiscaux. Par exemple, si la durée de détention d’un fonds de commerce est supérieure à deux ans, la taxe sur la PV pourra être appliquée sous le régime de la flat tax (30%, 17.2% de prélèvements sociaux + 12.8% de CRDS). Une contribution additionnelle pourra être demandée pour certains revenus les plus élevés. Sinon, s’appliqueront le barème progressif de l’impôt sur le revenu et des cotisations sociales de 30 à 40% ! Il est donc essentiel d’adapter le calendrier de cession pour traiter ce sujet efficacement en amont. D’où les enjeux d’un suivi de votre dossier avec des experts de la transaction en fonds de commerce. Sachez également qu’il est possible de transmettre votre patrimoine à moindre frais si vous êtes éligible au pacte Dutreil. Notre top conseils pour votre transmission c’est juste ici. Pour en savoir davantage sur vos droits et votre situation, nous vous suggérons bien entendu de vous rapprocher d’un professionnel agréé pour bénéficier de ses précieux conseils.Personne morale ou personne physique pour l’impôt sur la plus-value ?Nous avons pour l’instant évoqué le cas fiscal d’une personne physique (ou une société) soumise à l’impôt sur le revenu et qui réalise une plus-value sur la vente de son fonds de commerce. Il est donc utile de préciser que la fiscalité appliquée sera différente, selon que le vendeur soit une entreprise ou un particulier. Voyons maintenant ce qu’il en est si le cédant est une société soumise à l’impôt sur les sociétés.Si le fonds de commerce détenu par une entreprise est cédé et que cette même société est détenue par une autre société, autrement appelée société holding, alors la plus-value de cession sera taxée au taux de 12% de l’impôt sur les sociétés à savoir 12% de 26,5% en 2021 puis 25% en 2022. Cela revient donc à payer 3% de plus-value en 2022 sur la cession d’un hôtel ou d’une boulangerie en réalisant ce montage.Ce faible taux est possible grâce à ce que l’on appelle la cession de participations par la société mère (société holding) qui permet d’avoir une imposition avantageuse lorsque l’on cède une filiale de la société mère. Ce mécanisme n’est possible qu’en respectant 2 conditions : la société mère doit détenir au minimum 5% de la société fille la société doit être détenue depuis au moins 2 ansSi l’une de ces conditions n’est pas respectée, l’imposition sera l’impôt société suivant le barème suivant :Un taux réduit de 15% pour les 38 120 premiers euros de bénéfices. Un taux un peu plus faible s’applique entre 38 120 € et 500 000 € de bénéfices : soit 28% sur la plus-value.Dans tous les cas, sachez qu’une plus-value à long terme est toujours avantagée sur le plan fiscal par rapport à une plus-value de court terme. La fiscalité du cédant lors de la cession d’un fonds de commerce en boulangerie : ses particularitésDans le cas de la boulangerie, il n’est pas rare de s’occuper de cas de petites structures qui bénéficient de recettes relativement modestes, en comparaison à d’autres fonds de commerce ou catégories d’entreprises. Il est donc souvent possible pour le boulanger d’appliquer l’exonération (totale ou partielle) sur la plus-value réalisée lors de la cession. Dans tous les cas, le boulanger devra effectuer la déclaration des bénéfices réalisés après la clôture du dernier exercice – ceux qui n’ont pas encore été imposés – et une déclaration de la plus-value réalisée lors de la vente. Cette plus-value peut être exonérée si la boulangerie-pâtisserie a le statut d’entreprise individuelle et si le cédant a exploité son entreprise pendant au minimum 5 années, conformément aux modalités exprimées plus haut dans l’article. La fiscalité du cédant lors de la cession d’un fonds de commerce en hôtellerie : ses particularitésAu vu de la lourdeur de certains projets de cession de commerce dans le secteur de l’hôtellerie (elle-même contenue dans les CHRD) – et surtout à Paris – vous avez tout intérêt à faire bien attention au suivi de votre dossier. Dans tous les cas, entourez-vous correctement pour anticiper vos frais fiscaux lors de la cession de votre fonds de commerce en hôtellerie. En cas d’activité pendant 5 ans et d’un chiffre d’affaires annuel inférieur à 250 000 €, l’exonération de la plus-value réalisée sur le fonds de commerce est totale. Entre 250 000 et 350 000 €, une exonération partielle est possible. Si l’application de l’article 238 quindecies du Code général des impôts est possible et que la valeur totale du fonds de commerce est de 300 000 €, alors une exonération totale sur la PV est possible. Entre 300 000 € et 500 000 €, une exonération partielle est envisageable. Sinon, la plus-value à long terme réalisée est imposée au taux de 16% auquel s’ajoute 15,5% au titre des prélèvements sociaux.Que se passe-t-il en cas de moins-value ?En règle générale, un fonds de commerce qui tourne bien génère au moment de la cession une plus-value. Mais il est possible qu’un certain nombre de circonstances vous amènent à vendre à perte. Que se passe-t-il dans ce cas ?S’il s’agit d’un particulier, le déficit s’impute au revenu global du contribuable de la même année. L’excédent de déficit peut être reporté sur le revenu global des six années qui suivent. Dans le cas d’une entreprise, la moins-value vient diminuer simplement les bénéfices de l’entreprise. Or, si les bénéfices d’une entreprise sont insuffisants pour absorber la lourdeur de la moins-value, il est possible de la passer classiquement en déficit d’exploitation reportable.Si l’entreprise est soumise à l’impôt sur les sociétés, elle a deux options : le report en avant, ou bien le report en arrière.Report en avant : reporter le déficit sans limite de temps, dans la limite d’un million d’euros/an Report en arrière : reporter sur les bénéfices de l’exercice précédent l’exercice déficitaire (encore dans la limite d’un million d’euros/an).Le sujet de la fiscalité dans le cadre de la cession d’un fonds de commerce ne doit pas être traité à la légèreComme vous pouvez le constater, le sujet de la fiscalité du vendeur en cas de plus-value est complexe : notre article n’est qu’un petit aperçu des informations fiscales dont vous devez vous enquérir si vous souhaitez réaliser la cession de votre fonds de commerce.Veuillez donc nous contacter pour des informations complémentaires et un suivi au cas par cas.PS : Dans un article jumeau, nous abordons la fiscalité de l’acheteur dans le cadre de la cession d’un fonds de commerce en boulangerie ou en hôtellerie. À lire également ! 

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En savoir plus La transmission de votre patrimoine hôtelier ou boulanger : le pacte Dutreil

  • 29/11/2021
  • BOULANGERIE, HÔTELLERIE, INVESTIR

Investir dans l’hôtellerie ou la boulangerie offre, au-delà d’une rentabilité, la possibilité de transmettre son patrimoine de son vivant et de profiter d’avantages fiscaux importants.Dans le domaine de la transmission de patrimoine, le fait d’investir dans un fonds de commerce avec ou sans les murs offre des opportunités fiscales intéressantes. Les investisseurs/entrepreneurs doivent donc en avoir pleinement conscience pour faire les choix de placement les plus judicieux.Peut-être que vous n’en êtes pas encore à ce type de réflexion, mais quand viendra l’heure pour vous de prendre congé et de penser à la transmission de votre patrimoine immobilier, vous serez certain que votre famille pourra s’en tirer à bon compte ! Comme disait Warren Buffet : “Quelqu’un s’assoit à l’ombre aujourd’hui parce que quelqu’un d’autre a planté un arbre il y a longtemps.” !Les problèmes de transmission du patrimoine immobilierDans le domaine de l’immobilier conventionnel, l’investisseur particulier est facilement confronté à toute une flopée de contraintes plus ou moins dissuasives. Le casse-tête : investir dans un bien immobilier rentable à la fiscalité avantageuseImpôts personnels, IFI, droits de mutation, problèmes de double imposition… L’investisseur particulier peu aguerri peut rapidement s’avérer limité en termes d’investissements immobiliers lucratifs qui permettent de bénéficier de réels avantages fiscaux, notamment pour ce qui touche à la transmission patrimoniale. Plusieurs dispositifs peuvent être utilisés, mais il est parfois difficile d’en dégager une rentabilité satisfaisante. Surtout si vous choisissez une société de gestion pour s’occuper de votre location.Personne n’a envie d’investir dans un bien peu rentable mais facile à transmettre ou le contraire : un bien rentable mais difficile à transmettre… Avec l’investissement dans l’hôtellerie et grâce au pacte Dutreil, vous saurez répondre à ces deux objectifs sans difficulté ! Attention aux frais de transmission de votre patrimoine immobilier à vos enfantsAu-delà de 1 805 677 € de parts taxables, les droits de succession sont de 45% pour vos héritiers en ligne directe (entre enfants et parents ou inversement). Autant dire que vos enfants risquent de se retrouver avec de gros soucis si la transmission de votre important patrimoine immobilier n’a pas été préparée. C’est pourquoi nous vous suggérons de songer à diversifier votre patrimoine immobilier, notamment grâce à l’hôtellerie.Pacte Dutreil : une transmission patrimoniale optimaleLorsque vous investissez dans le fonds de commerce d’un hôtel ou d’une boulangerie, vous investissez en fait dans une entreprise. Grâce à cette caractéristique, vous pouvez opter pour le pacte Dutreil qui vous permet de transmettre ce fonds de commerce de votre vivant à vos ayants-droits !Si la société qui détient votre fonds de commerce détient en plus les murs, et que vous transmettez votre entreprise, vous transmettez in extenso son patrimoine immobilier, car les murs sont inscrits aux actifs de l’entreprise. Le pacte Dutreil : une arme parmi d’autresAvant même de parler du pacte Dutreil, sachez que chacun de vos enfants dispose d’un abattement de 100 000 € par parent sur ce type d’actif. Une entreprise d’une certaine valeur peut donc être transmise sans soumettre vos enfants à de quelconques droits de mutation. En réalisant un pacte “Dutreil”, vous bénéficiez d’une exonération de 75% de la valeur totale de la société ou fonds de commerce transmis. Petite astuce complémentaire : La reprise d’une entreprise d’une certaine valeur peut justifier qu’on étale sa cession dans le temps. Dans ce cas, nous vous conseillons de vous y prendre le plus tôt possible pour profiter de la reconstitution de l’abattement en ligne directe tous les 15 ans !En vous y prenant correctement, vous pourrez donc transmettre votre patrimoine avec exonération totale d’impôts.Attention cependant à bien vous mettre d’accord avec vos enfants pour assurer le passage de flambeau, car certaines contraintes ne permettent pas de réaliser un pacte Dutreil. Il faut notamment que vos enfants s’engagent à conserver l’entreprise transmise pendant 5 ans minimum. Pour vous assurer que tout se déroule comme prévu, n’hésitez pas à prendre contact avec nous. Nous serons ravis de mettre notre longue expérience à votre disposition !

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En savoir plus Reconversion en boulangerie : une si bonne idée ?

  • 01/11/2021
  • BOULANGERIE, RECONVERSION

Bonjour à toutes et à tous, Le monde de la boulangerie-pâtisserie évolue chaque jour. Les concepts se multiplient et de nouvelles petites boulangeries naissent un peu partout. Si le métier de boulanger était autrefois presque vu comme une basse besogne, les émissions de télévisions comme “La Meilleure Boulangerie de France” et la quête de sens dans son travail ont créé un nouvel engouement pour ce travail chargé de tradition. Ce changement de prisme a suscité un attrait particulier pour la profession et de nombreuses personnes envisagent de sauter le pas. Cela va d’Emma, 34 ans, qui en a marre de travailler dans le digital à l’étudiant qui pensait vendre des voitures de luxe en bouclant ses études commerciales, en passant par Didier, 50 ans, qui rêve de changer son fusil d’épaule car il a fait le tour de son métier. Et c’est assez logique quand on y réfléchit : le métier de boulanger peut être une merveilleuse opportunité financière et s’avérer extrêmement épanouissant. Mais attention tout de même à ne pas se lancer dans le grand bain trop vite ! Derrière les vitrines alléchantes, les superbes viennoiseries et les sourires qui éclairent le visage des clients, se cachent aussi quelques inconvénients bien réels. Voici un article qui permet de se poser les bonnes questions avant de se lancer. Bonne lecture. Quelle formation pour ma reconversion professionnelle en boulangerie?Avant de parler des formations, il est important de vous poser une série de questions. Souhaitez-vous travailler dans la boulangerie de quelqu’un d’autre ? Voulez-vous acquérir votre propre fonds de commerce et le gérer ? Souhaitez-vous créer votre propre boulangerie ? Préférez-vous effectuer les tâches de création et production ou être au contact des clients et gérer l’équipe de production ? Il est important de savoir exactement ce que vous souhaitez faire car cela impactera directement vos choix. Le CAPPour travailler en boulangerie de façon classique, le CAP (Certificat d’aptitude professionnelle) est la meilleure option. Ce certificat s’obtient après 1 ou 2 ans d’études, des stages en boulangerie doivent être réalisés et l’alternance est possible. Ce diplôme se passe en 8 mois, répartis en deux phases. La première phase de 4 mois conjugue l’apprentissage des parties théorique et technique en milieu scolaire. La deuxième phase est un stage de 4 mois dans une boulangerie.Le CAP boulangerie est suffisant pour qui souhaite demander un prêt pour acheter son propre fonds de commerce. Il faut en effet savoir que les banques ne vous prêteront jamais ce que vous demandez si vous n’avez pas une certification liée au métier de boulanger ou si vous ne vous associez pas avec une personne qui en dispose.Brevet de maîtrise en boulangeriePour les adultes qui ont déjà une petite expérience en boulangerie, il est possible de passer son BM (brevet de maîtrise). Cette formation dure 2 ans et peut être réalisée en alternance également. Ce cycle approfondit les connaissances et permet d’en savoir davantage sur la partie managériale et la gestion d’une boulangerie. Quelles sont les aides pour une formation en boulangerie ?De nombreuses institutions (CPF, AIF, fonds de formation, etc.) sont susceptibles de vous accompagner dans votre reconversion professionnelle en vous versant une aide. N’hésitez pas à les contacter pour obtenir davantage d’informations à ce sujet. Les avantages du métier de boulangerLorsqu’on s’intéresse un peu au secteur des ressources humaines, de façon globale, il est facile de se rendre compte que le monde du travail est en pleine crise. Non pas d’un point de vue chômage, turnover, etc. Non, en pleine crise identitaire. De nombreuses études actuelles montrent que la quête de sens dans son travail est devenu un facteur majeur dans la décision de prendre un poste. Les dernières générations sont d’ailleurs particulièrement demandeuses de sens. À l’heure où les “bullshit jobs”, comme ils sont appelés, continuent de fleurir, on peut comprendre pourquoi la boulangerie attire. Ses différents aspects – concret, utile, manuel et intellectuel – font de ce travail l’archétype du vrai job. Mais ce ne sont pas les seules raisons de son succès. Au-delà de ces avantages, le métier de boulanger offre de belles perspectives. Le secteur recrute de façon importante et le savoir-faire à la française fait qu’il est également possible de trouver facilement un travail de boulanger à l’étranger. Si le salaire de base en France est un smic brut français, le gestionnaire de boulangerie, lui, peut atteindre des sommes bien supérieures et se construire un bel avenir. Nombre de nos clients ont commencé avec l’acquisition d’une boulangerie et ont terminé leur carrière avec une dizaine ou certains mêmes sont devenus hôteliers.Travailler de beaux produits, faire plaisir à sa clientèle, se constituer une trésorerie personnelle sérieuse : oui, tout cela fait un peu rêver ! Mais comme vous allez le voir dans la partie suivante, cela exige de nombreux sacrifices. Connaître les inconvénients du métier de boulanger avant de se lancer dans une reconversion professionnelle Nous ne le dirons jamais assez : le métier de boulanger n’est pas fait pour tout le monde. Notre expérience et nos contacts quotidiens avec les professionnels du milieu l’ont montré : on ne compte pas ses heures quand on est boulanger. Outre les horaires que chacun connaît, le boulanger travaille énormément. Cela laisse parfois peu de place pour une vie personnelle. Pour l’exercer durant des années, il faut clairement être passionné ! Le turnover important auquel il faut faire face, la concurrence haute, la gestion des prix et leur fluctuation, la comptabilité  particulière, le respect des normes sanitaires toujours plus strictes, sont d’autres points dont il faut avoir conscience. Gérer ce type d’entreprise n’est pas une sinécure.Avant de vous lancer dans une reconversion en boulangerie, nous vous conseillons de vous renseigner un maximum sur la réalité de ce travail. Dès que possible nous vous conseillons d’aller travailler dans une boulangerie pour apprendre le métier et comprendre son fonctionnement. Nous avons pu constater que beaucoup de personnes se lancent avec l’image idyllique du métier et ne finissent jamais leur cursus, car ce n’était pas ce qu’ils imaginaient. Être boulanger peut être absolument formidable, mais seulement quand on connaît toutes les facettes du métier. Voilà pourquoi nous vous avons concocté un article-guide sur le sujet, afin de bien préparer votre reconversion !Définir son budget et ses objectifsUne fois que vous aurez effectué l’ensemble des étapes précédentes et que vous êtes sûr de vouloir vous lancer dans un projet, il reste encore des points importants à définir.Dès le départ, définissez le budget que vous souhaitez allouer à votre projet. Pour votre première acquisition, une banque vous suivra si votre apport est conséquent, de l’ordre de 25 à 30% du coût global. Il est également conseillé de cerner votre cible : souhaitez-vous reprendre une boulangerie qui a déjà un chiffre d’affaires établi – ce qui permettra d’obtenir un financement plus aisément – ou, à l’inverse, visez-vous une boulangerie qui stagne au regard de son potentiel en vue de la redresser ? L’autre piste consiste à créer votre propre boulangerie en partant du point zéro. Vous ferez certes l’économie du fonds de commerce, mais une question va vous assaillir : trouverez-vous le nombre de clients espérés dans des délais raisonnables ?  C’est un risque que vous ne pouvez pas négliger.Dans les deux cas, l’emplacement de votre boulangerie est un aspect essentiel que vous ne pouvez absolument pas négliger. Et qui aura une grande incidence aussi bien sur le budget de votre projet que sur sa potentielle rentabilité. Pour bien vous y retrouver par rapport à cette dernière, voici un article complet sur le sujet.Notre cabinet vous accompagne tout au long de votre reconversion en boulangerie à Paris Vous êtes encore là ? Toujours motivé ? Bravo ! Si vous souhaitez ouvrir votre première boulangerie, sachez que nous pouvons vous accompagner. Avec plus de 50 ans d’expérience dans l’acquisition et la vente de fonds de commerce de boulangerie à Paris et en Île-de-France, nous sommes à même de vous aider tout au long de votre parcours : de la recherche à la signature, et même après ! N’hésitez pas à consulter notre catalogue de boulangeries à vendre et à nous contacter si vous avez la moindre question. Avec un TRI moyen de 15% sur 7 ans, les boulangeries parisiennes pourraient bien vous faire craquer. Merci pour votre lecture. 

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En savoir plus Dossier : L’économie de Paris, que peut-on espérer de la relance parisienne ?

  • 20/10/2021
  • BOULANGERIE

Bonjour à toutes et à tous !Plus grande région européenne par son PIB, la région parisienne possède tous les atouts pour rayonner à l’international et attirer les investissements du monde entier : tourisme conséquent, centre financier majeur, vivier de fonctions de commandement… La puissance de Paris n’est plus à démontrer !La région île-de-France pesait d’ailleurs environ 726 milliards d’euros de PIB en 2018, un chiffre astronomique en regard des 2 304,8 milliards d’euros de PIB pour l’ensemble du territoire français la même année (31.5% du PIB national). Mais quand une pandémie s’invite dans la partie, il est naturel de se poser mille questions sur la solidité de l’économie parisienne pour les années à venir. Soyez d’emblée rassurés : les perspectives sont excellentes. Mais permettons-nous tout d’abord un retour sur la base de l’économie parisienne et approfondissons un peu ce sujet passionnant.Nous vous souhaitons une bonne lecture !L’économie parisienne, qu’est-ce que c’est ?Malgré les politiques de décentralisation menées depuis des années par les gouvernements successifs, chacun sait que le centralisme à la française est encore très prégnant. Paris reste la référence internationale pour la France. Avec son statut de capitale économique et nationale, le département de Paris dispose d’une économie au dynamisme hors du commun.Une économie extrêmement tertiariséeLa ville lumière se démarque par une économie très inégale : le secteur des services est très largement sur-représenté.Le secteur tertiaire capte en effet une très grande partie de l’ensemble des emplois, puisqu’il représente plus de 83.8% du marché. Ce sont les activités de services aux entreprises qui occupent la première place.Le secteur agricole se contente de 0.3% des emplois, malgré le fait qu’il fournisse 20% de l’ensemble des denrées alimentaires du marché francilien. Enfin, le secteur de l’industrie pèse seulement pour 17% environ. Le BTP s’y distingue, mais le secteur industriel est globalement sous-représenté en comparaison avec la répartition nationale, du fait des délocalisations des sites de production.Un tourisme gargantuesque et très dynamiqueEn 2018, environ 50 millions de touristes visitaient Paris et la région Île-de-France. Un chiffre en hausse et un record, en dépit d’un contexte social compliqué, lié aux grèves dans les transports et au mouvement des “gilets jaunes”.Que ce soit dans la restauration, la culture ou encore l’hôtellerie, le secteur du tourisme est particulièrement attractif et dynamique pour l’économie parisienne. Avec ses dizaines de grands musées et ses multiples événements, Paris s’affiche très clairement comme le fleuron culturel de la France ! Particulièrement appréciée par les touristes asiatiques, Paris reste la destination européenne la plus visitée par les Chinois. Avec 2.2 millions de visiteurs en 2019, le Céleste Empire participe grandement au succès touristique parisien. L’économie de Paris s’y retrouve – notamment le commerce de détail – puisque ce public venu de loin ne lésine pas sur les dépenses : 1024 euros/jour sur place en moyenne en 2019.Un marché immobilier parisien exceptionnel et incontournableQuand on pense à l’immobilier parisien, on en vient rapidement à ses immeubles haussmanniens qui abritent des appartements “hors de prix” et à son impressionnant patrimoine culturel. Malgré un prix moyen de 10 419 euros au m² aujourd’hui, le dynamisme du marché immobilier ne faiblit pas ! Pour rappel, il était de l’ordre de 3000 €/m² en 2001. Le constat est foudroyant : le prix moyen du mètre carré parisien a plus que triplé en 20 ans.Actant l’accélération de l’intérêt des investisseurs pour l’immobilier, les prix de la grande couronne se sont envolés de 13% en 2019 (avec un environnement de taux favorable). En tout, la même année, 176 580 transactions ont émaillé le marché de l’ancien en île-de-France.Une crise violente pour l’économie de ParisEn 2020, la crise du coronavirus a fait plonger toute l’économie parisienne. Chômage éclair de masse, fermeture des lieux accueillant du public… mais les mesures gouvernementales de soutien économique (PGE, chômage partiel…) ont permis d’encaisser le plus gros du choc. Il n’empêche que 46 000 commerces dits “non essentiels” ont baissé le rideau en mars-avril et novembre 2020, participant à un ralentissement profond de l’activité économique globale. Disparité des secteurs touchés : Paris dans l’oeil du cycloneComme vous le savez certainement, cette crise n’a pas touché tous les secteurs de la même manière. Les secteurs du tourisme, de la culture et de la restauration – en bref toutes les structures qui accueillent du public – ont été affectés plus que les autres. En raison de la forte représentation de ces secteurs dans la capitale, Paris a souffert plus que les autres villes. Le recul d’activité enregistré s’y est élevé à 10% en moyenne, contre 8% à l’échelle du pays.Chômage conséquentEn pleine pandémie, confinement et mesures sanitaires battent leur plein. Le chômage des jeunes augmente même de 32% (moins de 25 ans), affectant lourdement une catégorie d’âge où l’embauche reste un souci majeur. En tout, le chômage connaît une hausse de 16% à Paris, contre 8% sur l’ensemble du territoire. Ce sont donc 38 600 emplois salariés qui sont détruits, malgré l’éventail des mesures mises en place : chômage partiel, aides à l’investissement et exonération de loyers, taxes et autres redevances.Sans surprise, 64% des emplois touchés par les mesures sanitaires sont des emplois du service marchand. L’hôtellerie particulièrement touchéeLe secteur de l’hôtellerie a été le secteur du tourisme le plus impacté par la pandémie. Dans une logique de transparence, nous nous devons de l’écrire sans détour : les chiffres de 2020 ont été catastrophiques pour l’activité hôtelière.Ainsi, en 2020, le RevPAR (revenue per available room) des établissements ouverts et fermés a reculé de 55 % et le taux d’occupation moyen s’est écroulé de 52 % à Paris. Dans l’hôtellerie-restauration, 21 740 emplois de salariés privés sont passés à la trappe, représentant une baisse de 13 % sur ce marché de l’emploi.Globalement, le CA des hôtels parisiens a baissé de 74% en 2020 ! Heureusement, les mesures gouvernementales en soutien et les trésoreries abondantes ont permis d’encaisser une bonne partie du choc. Il y a eu très peu de faillites, malgré un taux d’occupation réduit à 14% à Paris et en Île-de-France. Notons aussi que la rive gauche a été plus fortement touchée que la rive droite.La chute du tourisme internationalL’hôtellerie parisienne a principalement souffert de l’arrêt du tourisme international. En effet, les clients nationaux représentaient la quasi-totalité des clients de l’hôtellerie parisienne en 2021 (96% à Paris selon le Comité régional du Tourisme Paris Île-de-France). À titre de comparaison, la clientèle nationale représente 50% des touristes en période habituelle. A contrario, certaines villes n’ont connu qu’une faible baisse de leur fréquentation touristique hôtelière : seulement 6.5% pour Nantes, par exemple, par rapport au bilan de 2019. Logique quand on sait que le succès y repose davantage sur les nuitées réservées par la clientèle française.  Les chiffres parisiens reflètent l’état de la situation touristique mondiale. L’indicateur à surveiller pour la suite est l’évolution du trafic aérien puisqu’il permet de quantifier l’ampleur des échanges touristiques internationaux !Si le sujet vous intéresse, nous avons d’ailleurs un article entier dédié à l’impact de cette crise sur le milieu hôtelier, ainsi qu’aux leçons qu’il nous faut en tirer.Une relance parisienne qui s’annonce (déjà) prometteuse !Et maintenant, que nous réserve l’avenir ? Après avoir mis un genou à terre, l’hôtellerie reprend franchement du poil de la bête et les perspectives s’annoncent positives. Investisseurs, la balle est donc dans votre camp !Le plan de relance parisienne : un soutien inébranlable des autorités publiquesPour pallier les difficultés de l’économie parisienne, les autorités publiques ont acté la mise en place d’un fonds de soutien destiné au secteur du tourisme. En 2021, un programme d’investissement de 1.4 Mds a été débloqué par la ville pour que l’ensemble du marché sorte par le haut de la crise. Au total, 5 milliards d’euros d’aides de l’Etat ont été allouées à Paris. Paris et sa solidité économique historique maintes fois éprouvée : pas la première relance parisienneDu fait de son exposition mondiale et de son capital touristique impressionnant, Paris est très sensible aux aléas de l’économie internationale. Cette volatilité peut interpeller l’investisseur, mais c’est sans compter sur sa capacité de résilience et son caractère fortement “antifragile”. Paris a le don de se recomposer aussi vite qu’elle est chahutée. Ce fut le cas pour toutes les crises économiques du XXème et XXIème siècle. En 2008, les chiffres du chômage et du ralentissement de l’activité dépassaient également les chiffres nationaux, mais le rebond qui s’en est suivi s’est révélé plus puissant et durable. Un “cataclysme” économique à Paris a souvent tendance à renforcer son positionnement sur le long terme, confirmant au passage sa fameuse devise : fluctuat nec mergitur (Il est battu par les flots, mais ne sombre pas).Par-delà les tempêtes, Paris reste une destination phare et le capital-séduction de la France ne se dément pas. Comme le prouvent d’ailleurs ces chiffres sur la différence entre l’hôtellerie parisienne et de région. En 2019, le cabinet de conseil américain A.T. Kearney plaçait d’ailleurs la France dans son top 5 des pays attractifs, entérinant l’amour des investisseurs étrangers pour notre beau pays, et en particulier Paris. Cette attractivité historique et génétique ne s’est pas envolée avec la pandémie. Un dernier fait marquant mérite d’être souligné : malgré le recul d’activité constaté en 2020, les créations d’entreprises ont augmenté de 12 % dans la Ville Lumière !Un marché immobilier pour le direCe marché est particulièrement résilient puisqu’en pleine crise du coronavirus, les transactions immobilières ont chuté de seulement 17% et les prix se sont maintenus à leur niveau pré-crise. Ce qui démontre une solidité du marché parisien, quoi qu’on puisse lire ou entendre.En Île-de-France, au cœur même de l’épidémie, les prix des logements ont augmenté de 4,1% d’avril 2020 à avril 2021. Répétons-le : la crise économique ne touche pas tout le monde de la même manière.Et pour le tourisme et l’hôtellerie ?Dans le secteur de l’hôtellerie, chaque choc se révèle comme une opportunité à saisir, tant la stabilité sur le long terme est reconnue : l’upside qui en découle est donc très intéressant.L’hôtellerie parisienne est toujours passionnante à étudier car elle traduit bien les particularités structurelles de l’économie de Paris. Plus volatile que les économies d’autres grandes villes françaises, mais aussi plus résiliente, elle est fortement exposée aux crises financières et économiques. Mais elle délivre un potentiel de création de richesse incroyablement stable sur le long terme.Nous notons déjà que les transactions hôtelières ont fortement augmenté au deuxième semestre 2021, démontrant un sentiment fortement positif de la part des professionnels. La grande majorité des spécialistes estiment que la situation actuelle présente des opportunités de très long terme.L’été que nous venons de boucler a été bien meilleur que celui de l’année dernière. L’hôtellerie a connu une hausse d’un peu plus de 40% de chiffre d’affaires sur la période estivale juillet-août. Même si cela reste en-deçà de l’activité d’avant crise (-20 % de chiffre d’affaires en comparaison avec l’été 2019), cela montre que l’hôtellerie est sur la bonne voie pour se relever et repartir plus fort.Nous pensons que le retour au niveau d’activité pré-pandémie se fera concrètement en 2023-2024. Et encore, il s’agit d’un avis prudent. Il est donc plus que temps de commencer à s’intéresser aux différentes étapes qui vous séparent de vos premiers pas dans le monde de l’hôtellerie parisienne.Bien se lancer dans la relance parisienneSi l’univers hôtelier vous attire et que vous souhaitez obtenir davantage d’informations, n’hésitez pas à nous contacter pour parler de votre projet. Avec plus de 30 années d’expérience dans la transaction d’hôtels à Paris, nous sommes sûrs de pouvoir vous aider !Merci pour votre lecture.Bibliographie : retrouvez tous les chiffreshttps://www.apur.org/fr/nos-travaux/impacts-crise-economie-parisienne-2020https://www.manageo.fr/geo/ile-de-france-_reg11/paris-_dep75/paris-_vil7111.htmlhttps://www.entreprises.cci-paris-idf.fr/relance-entreprisehttps://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_l%27%C3%8Ele-de-Francehttps://www.paris.fr/pages/paris-s-engage-pour-la-relance-de-l-activite-economique-16661https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/crise-economique-du-covid-19-a-paris-32-de-hausse-du-chomage-chez-les-jeunes_39298427.htmlCovid-19 et économie parisienne : où en est le tertiaire ?https://hospitality-on.com/fr/statistiques-tendances/bilan-de-lactivite-hoteliere-en-2020-apres-le-choc-une-convalescence-quihttps://www.alioze.com/chiffres-hotellerie/https://hospitality-on.com/fr/tendance-hotellerie/bilan-de-lete-2021-lhotellerie-francaise-traverse-enfin-une-meilleure-passehttps://www.deplacementspros.com/hebergement/hotellerie/en-france-8-chambres-dhotel-sur-10-sont-videshttps://www.mysweetimmo.com/2021/06/24/immobilier-paris-toujours-plus-de-transactions-toujours-plus-cher/https://www.universalis.fr/encyclopedie/paris/6-capitale-economique/https://www.lesechos.fr/economie-france/conjoncture/investissements-la-france-fait-son-entree-parmi-les-5-pays-les-plus-attractifs-du-monde-1018160https://www.insee.fr/fr/statistiques/4475864?sommaire=4475986

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