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En savoir plus L’importance du turnover en boulangerie : ce qu’il faut en savoir !

  • 05/10/2021
  • BOULANGERIE, RECONVERSION

Bonjour à toutes et à tous, La capacité de faire face aux changements n’est pas une qualité sans intérêt. En boulangerie comme ailleurs, c’est une arme essentielle, indispensable. Un dirigeant doit pouvoir rebondir à tout moment et s’adapter quand les remous agitent la surface paisible des eaux. L’un des phénomènes qui perturbe les activités de façon récurrente, c’est la rotation du personnel, le fameux turnover. Le roulement de l’effectif est un facteur qui pèse sérieusement sur l’organisation, et donc sur les résultats.Le secteur de la boulangerie est loin d’échapper au phénomène. Quand il se produit à faible dose, le patron boulanger peut se retourner assez vite pour embaucher un nouveau collaborateur et assurer le maintien de sa production. Mais quand le cycle des départs et des arrivées s’emballe au point de dépasser une cote limite, les soucis s’empilent et se multiplient … plus vite que les pains.Pour freiner la floraison des cheveux blancs, entrons dans les coulisses du turnover. Mieux le comprendre, c’est un premier pas pour mieux l’appréhender.Bonne lecture.Quel est le poids du turnover sur les résultats d’exploitation d’une boulangerie-pâtisserie ?Pour cerner les grandes lignes du marché de la boulangerie-pâtisserie en France, penchons-nous sur les chiffres de l’INSEE : en 2018, le pays recensait 33.341 commerces de boulangerie-pâtisserie, dont deux tiers avec un statut juridique de société.Ce même rapport précise que trois-quarts des entreprises de boulangerie-pâtisserie en France emploient des salariés. Concrètement, cela signifie que 25.000 devantures sont concernées par le problème de rotation d’effectif évoqué dans cet article. Si le turnover moyen se situe à hauteur de 15% pour les entreprises françaises, tous secteurs confondus, on sait que certains secteurs affichent des chiffres nettement supérieurs. C’est notamment le cas des call-centers et des commerces de proximité, à commencer par les restaurants, où le taux moyen s’affiche à hauteur de 70%. Dans le secteur de la boulangerie-pâtisserie, que ce soit pour les emplois de vente ou de production, la moyenne nationale s’établit à 47%. Si le taux de rotation du personnel de votre boulangerie se situe bien en deçà, par exemple 30%, vous pouvez raisonnablement estimer que c’est une situation stable, révélatrice d’un cadre de travail apprécié. Si votre turnover franchit allègrement le cap de 50%, sauf circonstances particulières, cela peut traduire un souci d’organisation, un problème de cohésion, voire une ambiance de travail qui mériterait d’être revue en profondeur.Au-delà des problèmes structurels et relationnels qu’il est susceptible de révéler, un turnover excessif n’est pas sans conséquence sur le plan financier. Quand le personnel change à tour de bras, les frais directs et indirects s’en donnent à coeur joie.Comment s’y prendre pour calculer le turnover d’une boulangerie ?Comment se profile votre enseigne de boulangerie – ou celle que vous ambitionnez d’acquérir – en matière de turnover ?Pour le savoir, sortons la calculette. L’opération est simple et 3 données suffisent pour en avoir le coeur net : l’effectif global de la boulangerie au début de l’année, le nombre de salariés qui quittent l’équipe durant l’année concernée et le nombre de nouvelles personnes embauchées au cours des 12 mois de la même période.Quand vous avez ces trois éléments, commencez par additionner les départs et les arrivées. Dans la foulée, divisez ce total en deux étapes successives : d’abord par 2 et ensuite par l’effectif global. Prenons l’exemple d’une boulangerie qui avait un effectif de 14 personnes au 1er janvier 2020. En cours d’année, elle a enregistré 4 défections et embauché 3 nouvelles recrues.Son turnover sera de 4 + 3 = 7, divisé par 2 = 3.5, puis divisé par 14 = 0.25. Il ne reste qu’à multiplier ce 0.25 par 100 pour exprimer le taux de roulement en pourcentage. Notre exemple débouche donc sur un turnover de 25 %.  La boulangerie de notre exemple affiche donc un turnover honorable, compte tenu de la moyenne nationale. Il faut malgré tout s’intéresser aux raisons qui ont incité les 4 collaborateurs à quitter l’entreprise. Si le quatuor s’est dispersé pour rallier la concurrence, c’est un signe inquiétant. En revanche, il se peut qu’un collaborateur ait été victime d’un accident, que 2 soient partis en retraite et que le 4e soit parti à l’étranger pour des raisons personnelles. Dans ce dernier scénario, on pourra clairement considérer que l’importance du turnover relève plus de la fatalité que d’une gestion défaillante.Identifier les causes de départ pour mieux les anticiperDépart en retraite, décès, incapacité, accident, handicap : de nombreuses causes de départ échappent à la volonté du patron. Sur un plan moral, elles ne devraient pas intervenir dans le calcul du turnover, mais leur impact financier ne peut être ignoré pour autant.Les efforts qu’un employeur doit déployer concernent les autres causes : l’ambiance au travail, le plan de rémunération, les primes, les perspectives d’évolution. Dans son éventail d’actions, il doit aussi prendre des mesures pour éviter l’épuisement, anticiper la démotivation, lutter contre le  stress et faire oublier les sirènes de la concurrence. Toutes ces démarches sont importantes pour que les salariés d’une boulangerie-pâtisserie s’épanouissent dans leur travail. Car le fait est là : le bonheur professionnel n’est plus un vœu pieu. En 2020, un sondage réalisé en association par Philonomist et l’IFOP ne laissait aucune place au doute : 82 % des personnes interrogées estiment qu’une entreprise est responsable du bonheur de ses salariés ! Dans tous les cas, la fidélité d’une équipe est un atout !Tout cela corrobore une autre vérité : la fidélité est un atout majeur, des deux côtés d’un comptoir ! Si celle des clients est décisive pour faire tourner la boutique, celle du personnel l’est tout autant. Dans la colonne des dépenses, votre bilan préfèrera toujours la stabilité au désordre. S’il peut éviter les frais d’embauche, les indemnités de départ et les dépenses à consentir pour un onboarding réussi, il ne dira pas non. Tout ceci sans parler des coûts de formation éventuels, ni du ralentissement de production qui va généralement de pair avec les changements qu’une équipe doit absorber.Pour reprendre une boulangerie, découvrez nos servicesIl ressort de cet article que la rotation du personnel est une réalité tangible dans l’univers des boulangeries-pâtisseries. Cette instabilité relative repose sur plusieurs raisons, et la moindre n’est pas la plus évidente : la boulangerie est un beau métier, emblématique et porteur de traditions, mais il n’est pas donné à tout le monde. Il exige de la ténacité et certains sacrifices. Si vous rêvez d’investir et de vous reconvertir dans ce secteur, il faut en prendre conscience. L’expérience de nos conseillers vous sera certainement profitable. N’hésitez pas à les consulter pour mettre tous les atouts de votre côté.

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En savoir plus Top 8 des meilleurs hôtels 3 étoiles de Paris

  • 22/09/2021
  • HÔTELLERIE

Bonjour à toutes et à tous,Les bonnes adresses, c’est comme les bonnes bouteilles et les meilleures recettes : c’est bien meilleur quand on choisit de les partager.Avec notre expérience du monde hôtelier et les très nombreuses transactions que nous avons réalisées dans ce secteur, c’est un univers que nous connaissons bien. Au fil des ans et des opportunités, nous avons franchi le seuil d’une incroyable série d’établissements, toutes catégories confondues.Aujourd’hui, pour cette nouvelle chronique, nous avons fait le choix de vous emmener à la découverte des 10 plus beaux hôtels 3 étoiles de Paris Ce sont des valeurs sûres. Des lieux où vous pourrez poser vos valises avec une garantie de confort et un accueil de qualité. Précisons qu’il n’y a pas de ranking dans notre top 10 puisque notre idée n’est pas de classer ces hôtels, mais bien de vous les présenter, comme nous l’avons déjà fait pour les hôtels 4 étoiles.Bonne lecture.  Les 8 meilleurs hôtels 3 étoiles de Paris :La Nouvelle RépubliquePrenons tout de go la direction d’un quartier chatoyant et animé pour découvrir La Nouvelle République, un hôtel situé entre la place de la République et Belleville-Ménilmontant, si joyeusement chanté par feu Charles Trenet. Si vous êtes sans voiture, sachez que le bus 96 vous y conduit et que trois lignes de métro le desservent. Équipées d’un lit king size, les 30 chambres s’inscrivent dans la modernité, avec des facilités appréciables, comme une tablette avec abonnement Netflix, le Wi-Fi haut-débit, la liseuse et les sacro-saintes prises USB. Au rayon des petites attentions, notez que les bouteilles d’eau sont fournies gracieusement, de même que le thé et le café, disponibles à discrétion dans un espace dédié. Bon à savoir : l’hôtel dispose d’une petite terrasse. Un parking privé est également disponible, moyennant supplément.La PerleUn patronyme comme celui-là méritait clairement un quartier légendaire ! Autant dire que ça matche à 100% puisque La Perle a trouvé son écrin à Saint-Germain-des-Prés, à 10 minutes de marche de Saint-Michel et du lieu chéri de Quasimodo, alias Notre-Dame. Élégantes et cosy – avec des poutres d’origine et un duvet d’oie pour le soyeux de la literie – toutes ses chambres sont parfaitement climatisées. Pour profiter de l’air du dehors, les clients se réjouiront en découvrant la cour intérieure, fleurie comme il se doit. Parmi les services assurés, outre la bagagerie et le bar qui propose boissons et collations, notons l’accès à un service de nettoyage à sec. L’autre bonus sympathique : une promenade de 15’ suffit pour rejoindre le musée du Louvre.Jules et JimSi le film de François Truffaut nous plongeait dans le Paris de 1912, on peut vous rassurer illico : l’hôtel Jules et Jim n’a pas loupé le chemin de la modernité. Ses chambres climatisées – avec salle de bain privative – sont toutes dotées d’une télévision écran plat, d’une connexion Wi-Fi performante et d’un socle-recharge pour votre IPod.L’établissement se situe au cœur de la ville, dans le quartier du Marais, entre la place des Vosges et le centre Georges Pompidou. En 3 minutes de semelle, après un petit déjeuner continental, les promeneurs peuvent rejoindre la station métropolitaine des Arts & Métiers. Un point de départ idéal pour l’une des visites les plus courues de la capitale : le cimetière du Père Lachaise. Le HenrietteSi vous avez et/ou appréciez l’esprit bohême, voici une adresse à pointer au sommet de votre petite liste. Soigneusement signée par la patte habile de Vanessa Scoffier, la déco de l’Hôtel Henriette ne vous laissera pas de marbre : c’est totalement broc’n’roll. À deux pas du quartier Mouffetard, rive gauche, les 32 chambres de l’établissement jouent la carte de la singularité. Ici, l’hospitalité repose sur la notion “chambre d’ami”. Pour aller dans ce sens et bousculer les codes parfois rouillés de certains lieux, le petit-déjeuner est servi “comme à la maison”. Un dernier atout pour vous séduire : le jardin d’hiver, vintage et cosy à la fois.Les TournellesAvec Les Tournelles – petites tours en vieux français – nous sommes toujours dans le quartier du Marais, à moins de 500 mètres de la station métro Saint Paul et un tout petit kilomètre du centre Georges Pompidou. La célèbre place des Vosges n’est qu’à deux minutes de marche.Non contentes de proposer une salle de bain privative – avec des accessoires de toilette qui raviront les voyageurs -, les chambres jouissent d’un bureau qui peut s’avérer bien utile en déplacement.Cler hôtelRapprochons nous maintenant de la Tour Eiffel. Le trésor métallique visité par plus de 6 millions de personnes chaque année se trouve à 12 minutes de marche du Cler Hôtel. Comptez le même timing pour accéder au Champs de Mars. Le quartier environnant ressemble à un petit village de l’hôtel avec ses petits commerçants et restaurants.Parmi les bons points, outre la bagagerie, le service d’étage et la réception disponible 24h/24, l’hôtel a la chance de disposer d’une terrasse, accessible depuis la salle où les petits-déjeuners sont servis chaque matin, de 7h30 à 10h30. Côté métro, notons que la station Tour Maubourg est toute proche, idéale pour rejoindre directement l’Opéra Garnier et la place de la Concorde.Hôtel d’AngleterreSitué dans la rue Jacob, l’Hôtel d’Angleterre est un petit établissement aux allures de maison privée. Des balcons fleuris rayonnent sur sa  façade engageante. Sur la rive gauche de Paris, à Saint-Germain-des-Prés, il est tout proche des fameux cafés littéraires qui ont participé à la réputation du lieu.Avant de fermer leurs paupières dans l’une des 26 chambres et suites de l’établissement, les voyageurs auront donc tout le loisir de découvrir les Deux Magots et le Café de Flore, toujours en activité. Ceci dit, l’histoire même du bâtiment les guidera peut-être vers d’autres rêves, puisque le lieu fut jadis fréquenté par Ernest Hemingway, mais aussi par Charles Lindbergh, juste après son premier vol sans escale de New-York vers Paris.Le 34BDans un environnement moderne et fonctionnel, à 1 petit kilomètre de l’Opéra Garnier, voici un hôtel qui réunit plein d’atouts. Son nom ressemble à un code – le 34 B – mais nous pouvons vous rassurer : ses nombreux services sont accessibles sur simple demande, sans nul besoin d’un mot de passe.Toutes les chambres – avec bain ou douche – sont équipées d’une télé écran plat et d’un minibar qui met gratuitement des boissons – sans alcool – à la disposition de ses clients. L’hôtel propose même des collations gratuites chaque après-midi. Pour rejoindre les principaux sites qui attirent les voyageurs à Paris, sachez que l’hôtel est proche du métro Grands Boulevards (lignes 8 et 9).Mentions spéciales :Paris Louvre OpéraCe bâtiment magnifique, daté du XVIIe, ne pouvait que devenir un hôtel élégant. Avec son nom qui aligne trois mots-clés incontournables, le Paris Louvre Opéra dit bien ce qu’il veut dire : en quittant la réception – ouverte 24h/24 – il suffit de 5 minutes de marche pour découvrir l’Opéra Garnier ou se plonger dans les trésors du Louvre.Les chambres sont insonorisées, climatisées, modernisées. Le Wi-Fi est gratuit dans tout l’établissement. Cette même générosité s’applique pour diverses collations et les boissons qui prennent le froid dans le minibar.Hotel OratioPrenons cette fois la direction du Quartier Latin pour découvrir un établissement qui honore la langue de Virgile : l’Hôtel Oratio (qui signifie “discours”, “le fait de parler”). Nous sommes dans le cœur de Paris, entre Notre-Dame et le Panthéon, à 600 petits mètres de l’île Saint-Louis.C’est l’esprit classique qui domine dans la déco. Desservies par ascenseur, les chambres – insonorisées et climatisées – sont toutes équipées d’une salle de douche, garnie avec des produits de soins qui viennent toujours à point. Pour les déplacements underground, notez que la station Maubert-Mutualité est à moins de 200 pas. Hotel du LevantNous restons dans l’animation du Quartier Latin pour évoquer la dixième et dernière enseigne de ce top : L’Hôtel du Levant. L’une de ses caractéristiques repose sur sa gestion familiale.Vous n’aurez pas l’occasion d’user vos semelles pour rejoindre la Seine : elle coule à 3 minutes de la chambre climatisée dans laquelle vous aurez le plaisir de séjourner. Avant de mettre la tête sur l’oreiller, vous profiterez comme vous l’entendez des différentes commodités : télévision écran plat, espace bureau, salle de bain privative et minibar.  Pour la touche finale, notons que l’hôtel dispose d’un coin salon chaleureux, avec un éventail de journaux et différents jeux de société.Un tour d’horizon des 3 étoiles de Paris qui en dit long Ce nouveau tour d’horizon démontre une fois de plus que Paris détient une incroyable série d’atouts pour accueillir les touristes dans les meilleures conditions. Au vu de ces prestations, ce n’est pas un hasard si le parc hôtelier de la ville lumière est considéré comme l’un des plus attractifs au niveau mondial.Si vous caressez le rêve de devenir un jour le propriétaire d’un hôtel à Paris, vous êtes au bon endroit pour en parler. Le cabinet Huchet-Demorge est spécialisé dans l’achat et la revente de fonds de commerces hôteliers parisiens depuis plus de 3 décennies. Les prestations que nous proposons vous accompagnent de la genèse du projet à sa concrétisation, sans oublier le suivi. Merci pour votre lecture.

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En savoir plus Quels sont les critères d’attribution des étoiles pour un hôtel en France ?

  • 17/09/2021
  • HÔTELLERIE, INVESTIR

Bonjour à toutes et à tous, Vous êtes-vous déjà demandé à quoi correspondait concrètement le nombre d’étoiles pour les hôtels ? Bien entendu, tout le monde sait que plus un hôtel a d’étoiles, plus son niveau de confort est élevé et plus il est jugé haut de gamme. Là n’est pas la question. Mais quels sont les critères d’attribution de ces étoiles qui font rêver les visiteurs ? Et que doivent faire les établissements hôteliers pour les mériter ? Sur quoi se base-t-on ? Un hôtel garde-t-il ses étoiles et son accréditation pour toujours ? Les étoiles ont-elles toutes la même valeur en fonction des pays (suit-on le même référentiel) ? Sont-elles toujours un gage de qualité ? C’est ce que nous allons découvrir dans cet article ! Bonne lecture. Comment les étoiles sont-elles attribuées aux hôtels en France ?Si nous parlerons aussi de la qualité liée au nombre d’étoiles dans des hôtels à l’étranger, nous nous attarderons tout de même davantage sur les critères de classement des hôtels de notre pays. En France, il existe une liste importante de critères – jusqu’à 243 – pour déterminer le nombre d’étoiles qu’un hôtel peut afficher. Pour être gratifié de ses galons, un hôtel doit créer un dossier de demande assorti de toutes les pièces justificatives nécessaires, en fonction de ces différents critères : surface des chambres et des pièces communes, équipements, produits et articles de confort, services, etc.Une fois ce dossier envoyé à Atout France – l’agence de développement touristique française chargée d’attribuer les étoiles et de mettre à jour le cahier des charges d’attribution – un cabinet accrédité vient effectuer une visite de l’hôtel pour vérifier si l’établissement hôtelier dispose bien des atouts détaillés dans son dossier. L’inspectionLors d’une inspection, le résultat de celle-ci doit être conforme à 95% avec les critères nécessaires pour le classement. Pour chaque classement, il y a des points obligatoires et non compensables (comme la taille des chambres ou les services) et des points à la carte.Pour les hôtels 1, 2 et 3 étoiles, les dirigeants sont toujours prévenus de la visite. Ils connaissent la date et l’heure de l’inspection de l’organisme évaluateur. La chose est toute autre pour les hôtels de luxe, classés 4 ou 5 étoiles, dont l’inspection se fait de façon cachée. Cette visite d’inspection mystère est une bonne manière de s’assurer que les services de l’hôtel demeurent les mêmes en toute circonstance. L’usage veut que l’inspecteur prévienne l’hôtel qu’il se rendra dans les lieux en indiquant une période approximative de 30 jours.C’est donc en fonction de la conformité de l’hôtel avec la grille de contrôle que les spécialistes d’Atout France décideront – ou non – de décerner le nombre d’étoiles demandé. Un hôtel garde-t-il toujours ses étoiles ?Contrairement à une idée répandue, les étoiles ne sont pas données pour la vie. Et ce pour une raison toute simple : les notions de confort et d’accueil évoluent avec le temps. Un hôtel classé 5 étoiles dans les années soixante ne répondrait sans doute plus aux critères requis pour être un hôtel 5 étoiles en 2025. La durée d’attribution est de 5 ans. L’objectif est clair : veiller à la modernisation des services et challenger les hôteliers sur leur capacité à innover pour que le standing soit toujours mis à jour. Une fois le délai passé, le dirigeant de l’hôtel doit introduire une nouvelle demande pour obtenir une classification up-to-date. En fonction des modifications opérées au cours des dernières années, son établissement pourrait garder ses astres précieux, se voir déclasser ou obtenir une étoile supplémentaire. Jetons maintenant un œil sur les critères d’attribution. Il va de soi que la liste qui suit n’est pas exhaustive; elle se résume aux critères les plus importants. Pour en savoir plus, vous pouvez télécharger le tableau des critères d’attribution sur le site Étoiles de France. Quels critères pour les hôtels 1 étoile ?Pour avoir une étoile en France, le principal critère est que l’hôtel propose des chambres double faisant un minimum de 9 m2, sans compter l’espace sanitaire, qui peut être privé ou commun. Quels critères pour les hôtels 2 étoiles ?Un hôtel 2 étoiles doit aussi disposer de chambres doubles de minimum 9 m2, mais également de pièces communes de 30 m2 ou plus. Par ailleurs, le service d’accueil de l’établissement doit couvrir une plage horaire minimale de 10 heures par jour et pouvoir s’exprimer dans une langue étrangère utilisée en Europe. Dans le cas où l’hôtel aurait quatre étages ou plus, il doit mettre un ascenseur à la disposition de ses clients. Quels critères pour les hôtels 3 étoiles ?Un hôtel trois-étoiles doit presque proposer les mêmes prestations qu’un hôtel 2 étoiles. Cependant, quelques normes minimales varient. Ses chambres doubles doivent faire 13.5 m2 au moins, sanitaires individuels compris. La plage horaire du service d’accueil passe de 10 à 12 heures quotidiennes. Par ailleurs, une télévision couleur est obligatoire. Voici notre petit top personnel des meilleurs 3 étoiles de Paris.Quels critères pour les hôtels 4 étoiles ?Globalement, passer du 3 au 4 étoiles représente un véritable bond. Les chambres doubles doivent faire 16 m2 au minimum en comprenant les sanitaires individuels. Les espaces communs doivent se déployer sur un minimum de 70 m2. Si l’établissement compte plus de 30 chambres, le service d’accueil doit être disponible 24h/24. La climatisation, l’accès aux chaînes internationales, l’ascenseur à partir de 2 étages, le wi-fi et bien d’autres équipements sont à prévoir. Comme pour la catégorie précédente, voici une courte liste des meilleurs 4 étoiles de Paris.Quels critères pour les hôtels 5 étoiles ?S’il existe des hôtels au plus grand nombre d’étoiles à l’étranger, comme l’hôtel 7 étoiles Burj al Arab à Dubaï, en France, la limite est de 5 étoiles pour les meilleurs hôtels. Pour atteindre ce Graal, les hôteliers doivent proposer un confort irréprochable et des prestations exceptionnelles, de haut standing : Chambres doubles d’une surface minimale de 24 m2 sanitaires compris ;Room Service ; Ascenseur à partir d’un étage ; Peignoir à disposition ; 90 m2 minimum pour les salles communes ; Coffre-fort ; Étagères ;Service voiturier ; Deux langues étrangères parlées par l’accueil, dont l’anglais. Quels critères pour obtenir la distinction Palace ?Pour se voir attribuer le titre de Palace, l’hôtelier doit également faire appel à Atout France. Obtenir ce titre honorifique est loin d’être une mince affaire. Globalement, il est attendu que l’établissement permette de faire rayonner la France à l’international. Que ce soit par son architecture, sa localisation, son histoire, son restaurant gastronomique ou par des prestations hors du commun, l’hôtel doit être exceptionnel pour être référencé parmi les palaces ! À noter que sur le plan normatif, un Palace doit renouveler sa demande de titre tous les 3 ans, et non tous les 5 ans comme un 5 étoiles. Une différence notable avec les hôtels situés à l’étrangerLes critères utilisés par Atout France sont jugés stricts par rapport aux normes internationales. C’est notamment pour cette raison qu’un hôtel 5 étoiles à l’étranger pourra parfois ne pas être au niveau d’un hôtel 3 étoiles en France. Il est entendu que le parc hôtelier français est l’un des plus beaux du monde et cela vient en partie de ces normes très sélectives qui permettent de maintenir des services touristiques de très haute qualité. Acheter son premier hôtel et lui offrir les étoiles qu’il mérite, c’est possible ?Vous cherchez à investir dans le fonds de commerce (avec ou sans murs) d’un hôtel à Paris ? Vous voulez en faire un hôtel étoilé ou lui offrir une étoile supplémentaire ? Sachez que c’est tout à fait possible ! Notre cabinet est spécialisé dans l’accompagnement d’achat et de revente d’hôtels à Paris depuis plus de 30 ans. Nous pouvons vous conseiller des établissements susceptibles de vous intéresser.  N’hésitez pas à jeter un œil à notre catalogue pour vous faire une idée. De la recherche à la signature, au conseil après votre achat, nous pouvons vous aider sur tous les tableaux. N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements. 

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En savoir plus Comment évaluer l’emplacement d’une boulangerie : les critères

  • 01/09/2021
  • BOULANGERIE, RECONVERSION

Bonjour à toutes et à tous, Le monde des boulangeries-pâtisseries continue de surprendre par sa croissance. Sa popularité dans les émissions télévisées et les magazines fait rêver de nombreux entrepreneurs. Bien qu’une part non négligeable du marché ait été progressivement avalée par des entreprises de plus grande envergure, comme les grandes surfaces et les franchises (Paul, Mie Câline, etc.), il est toujours possible de créer une entreprise de boulangerie florissante. Le succès repose évidemment sur de multiples conditions – le boulanger doit raisonner plus que jamais comme un homme d’affaires – mais l’une d’elles reste déterminante : le choix de l’emplacement. La situation géographique d’une boulangerie est un facteur clé de réussite ou d’échec ! Il est donc essentiel de comprendre ce qui différencie un emplacement efficace d’un lieu-catastrophe qui vous empêcherait de trouver un repreneur. Si cet article s’adresse davantage aux personnes qui souhaitent se lancer dans la boulangerie, comme notre article sur les 6 conseils avant d’acheter un fonds de commerce de boulangerie, les professionnels ne manqueront pas d’y trouver quelques éléments intéressants. Bonne lecture. Quel type de boulangerie souhaitez-vous gérer ?Avant de vous lancer dans la recherche du local qui vous permettra de travailler pendant de nombreuses années, il est intéressant de savoir ce que vous voulez faire comme type de boulangerie-pâtisserie. Votre positionnement marketing aura un impact direct sur le choix de votre emplacement. Une boulangerie artisanale spécialisée dans la création de sandwichs et la restauration rapide aura certainement son fief entouré de bureaux. Une petite boulangerie plus classique, quant à elle, cherchera davantage à être proche d’habitations. Enfin, les concepts plus originaux et les boulangeries haut de gamme trouveront plus facilement leur bonheur dans des quartiers touristiques où les prix de vente sont plus élevés. Nous le répétons volontairement : avoir une idée concrète du business que vous souhaitez diriger – tant en termes de produits de boulangerie qu’en termes de types de clients – est loin d’être anodin pour choisir son emplacement. Les critères pour évaluer la qualité d’un emplacement pour une boulangerieMaintenant que ce préambule est posé, entrons dans le vif du sujet. Alors ? Quels critères devez-vous vérifier avant de faire votre choix ?Les bureaux et entreprisesCe n’est pas une grande surprise : la présence de multiples entreprises et de bureaux à moins de 5 minutes de marche maximum est un point extrêmement positif. Mais votre business-model doit être adapté à une position géographique de ce type. Vous devez penser rapidité, qualité et petits prix. Sandwichs savoureux, mini quiches, pizzas et salades diverses pourraient vite devenir les produits que vous vendrez le plus. Si votre vitrine se concentre sur les viennoiseries, les pâtisseries de maître et les baguettes artisanales plus chères que la moyenne, vous risquez de passer à côté de la cible. Il ne suffira pas de vendre différents pains et des baguettes de tradition pour satisfaire cette clientèle.Si vous êtes intéressé par ce type de localisation, nous vous encourageons à chercher des fonds de commerces situés dans des zones commerciales ou dans des quartiers d’affaires. Petit point : Les fonds de commerce de boulangerie situés en ZI sont rarement pourvus d’un appartement. La présence d’écoles, collèges, lycées ou d’études supérieures à proximité : qui dit emplacement prisé dit potentielle grande clientèle pour votre boulangerieFaut-il vraiment développer ce point ? Pour certains, aller à la boulangerie est un vrai rituel. Se situer près d’un établissement scolaire est un vrai plus, pour de multiples raisons. Quand les parents vont chercher leurs enfants, ils profitent de l’occasion pour acheter deux croissants et un pain au chocolat. Pour les étudiants, pousser la porte d’une boulangerie reste un moyen de se restaurer à moindre frais. Toujours dans un périmètre équivalent à 5 minutes de marche maximum. Cette limite est importante pour une planification optimale du business model de votre future boulangerie.Le nombre d’habitants dans la zoneLe nombre d’habitations qui entourent le local est le troisième critère le plus important. Il faut savoir que le marché de la boulangerie se caractérise par des amplitudes d’ouverture importantes. En d’autres termes, un artisan boulanger peut ouvrir sa boutique très tôt et la fermer relativement tard. Or, en dehors des heures de bureau, ce sont les résidents qui sont susceptibles de venir faire leurs emplettes. En se trouvant à moins de 3 minutes à pied d’une zone de résidence importante, le boulanger-pâtissier peut tabler sur des achats inopinés, compulsifs. Au delà de 3 minutes, beaucoup de clients renonceraient à faire l’effort de marcher. Le local est situé dans une zone très touristiqueLa gastronomie française est saluée mondialement. La boulangerie et la pâtisserie françaises s’inscrivent dans ce courant de reconnaissance. Les touristes étrangers sont friands des produits dont nos artisans ont le secret. Un local situé dans une zone touristique peut donc être une aubaine. Mais attention à la régularité du flux touristique. Si le tourisme est de saison, vous pourriez réaliser la moitié de votre chiffre d’affaires en 5 à 6 mois et endurer des périodes plus creuses le reste de l’année. Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose, mais votre prévisionnel doit en tenir compte. Le flux de véhicules à proximité de l’emplacementSi un local est proche d’un axe routier important et que votre vitrine donne directement sur ce dernier, c’est une excellente nouvelle. Mais ne vous arrêtez pas à cet indice. Sans place de stationnement à proximité, cela ne pourrait être que de la poudre yeux. Un flux de véhicules est un point positif, mais sans résidents ou zones commerciales/de travail, ce n’est pas nécessairement une bonne affaire. Il faudrait au moins 10.000 à 15.000 voitures quotidiennes sur l’axe pour maintenir le cap, contre à peine 6.000 si des résidents et des travailleurs sont proches de la position de la boulangerie.  Petite astuce : Pour obtenir des informations sur le flux de véhicules, contactez le service DDE de la ville dans laquelle vous souhaitez vous implanter. La concurrence : un emplacement trop saturé peut nuire à votre boulangerieAvec plus de 33.000 boulangeries en France, dont 6000 en Île-de-France, la concurrence existe. Il ne sert à rien de le nier. Et contrairement à ce que vous pourriez penser, ce n’est pas toujours via de meilleurs produits qu’on arrive à dépasser une boulangerie concurrente. Le consommateur est souvent paresseux. Aussi, il préférera marcher 3 minutes plutôt que 5, même si la boulangerie la plus éloignée offre des produits autrement plus qualitatifs. Comment trouver toutes les informations ?Que ce soit pour connaître le taux de chômage, le nombre de travailleurs, le salaire moyen, le nombre d’entreprises et bien d’autres informations, nous vous conseillons de faire appel à l’INSEE. Attention à demander un découpage par IRIS (par pâté de maison), sinon les données que vous recevrez seront trop difficiles à exploiter. Penser à soi avant de choisir un emplacement de boulangerieComme dernier critère, n’oubliez pas de penser à vous ! Vous allez devoir y être tous les jours ou presque, alors autant que le quartier de votre futur commerce vous plaise. Pensez également au trajet quotidien pour vous y rendre. Fixez-vous clairement sur la nécessité – ou non – de trouver une boulangerie assortie d’un appartement, comme c’est souvent le cas. Derrière les chiffres, n’oubliez pas les exigences de la réalité : il s’agit d’un engagement personnel important. Il serait dommage de privilégier toutes les statistiques au détriment de vos envies et d’acheter une boulangerie qui ne vous fait pas vraiment rêver. Les meilleurs points de vente sont tenus par des boulangers qui aiment avant tout leur métier et savent fournir des produits de qualité!Huchet-Demorge vous accompagne dans toutes vos démarches !Vous avez maintenant toutes les clés pour trouver l’emplacement de boulangerie idéal ! Si votre projet est d’acquérir un fonds de commerce de boulangerie à Paris ou en Île-de-France – que vous soyez ou non en reconversion professionnelle – n’hésitez pas à consulter notre catalogue ou à nous demander conseil. Avec plus de 55 ans d’expertise dans le domaine, notre cabinet peut vous aider dans toutes les démarches : recherche, négociations, vente, conseil… N’hésitez pas !  Merci pour votre lecture. 

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En savoir plus Achat d’un hôtel à Paris : quels risques pour l’investisseur

  • 25/08/2021
  • HÔTELLERIE, INVESTIR

Bonjour à toutes et à tous, Vous le savez certainement, mais rappelons-le : l’investissement dans un hôtel se distingue de l’investissement consenti pour un projet immobilier conventionnel. L’hôtel n’est pas un bien immobilier comme un autre.Dans une démarche d’honnêteté par rapport à notre activité, nous tenons à vous le dire : investir dans un hôtel peut parfois être risqué. Aller trop vite, céder au coup de cœur ou se lancer avec un prévisionnel trop optimiste sont autant de facteurs qui pourraient vous amener à regretter d’avoir placé votre pécule.Mais le risque est écrit dans les gènes de tout investissement. Il y a d’ailleurs une corrélation notoire entre le risque et la rentabilité. Plus le premier est élevé, plus la seconde augmente. Pour limiter l’infortune et saisir les opportunités, il existe un remède efficace : la préparation. Un explorateur comme Mike Horn ne s’arrête pas devant les défis les plus fous, mais prend le temps de s’informer, de préparer le matériel adapté et de s’entraîner pour mettre tous les atouts de son côté. C’est ce type de mentalité et d’attitude qu’il faut adopter pour se lancer. Alors voyons ensemble les risques liés à l’investissement dans un fonds de commerce d’hôtel à Paris et comment les limiter drastiquement. Bonne lecture. #1 Un prévisionnel trop optimisteÊtre optimiste est nécessaire, sinon on ne se lancerait dans rien ! Mais attention à l’excès. L’optimiste qui n’est pas accompagné d’une connaissance réelle du terrain se rapproche plus de la naïveté. Lorsqu’on cherche à investir dans un fonds de commerce d’hôtel à Paris ou en Île-de-France, il est crucial d’avoir quelques chiffres clés en tête : taux d’occupation moyen, taux de rentabilité, coût de la masse salariale, coût des rénovations, etc. Pour réaliser votre prévisionnel, nous vous conseillons de vous baser sur des chiffres bien concrets et assez récents si possible. Pour en trouver quelques-uns, pensez à feuilleter nos articles sur la rentabilité d’un hôtel à Paris, la diversification du patrimoine avec l’hôtellerie ou encore les chiffres clés du tourisme de la capitale. Avec ces chiffres, vous aurez déjà une base plus saine. Vous pourrez passer à l’étape que nous conseillons : réaliser 3 prévisionnels. Le premier en mode pessimiste, le deuxième avec une jauge normale et le dernier avec un supplément d’optimisme. Si votre prévisionnel pessimiste vous permet de tenir bon, vous pourrez peut-être vous lancer dans votre projet d’achat avec le cœur plus léger et bien vous positionner sur les annonces de vente. Info : Notre connaissance approfondie du marché des hôtels parisiens nous permet de vous indiquer les produits les plus intéressants financièrement. Notre expérience peut vous indiquer, par exemple, que l’hôtel de Jean – celui que vous souhaitez acquérir – est très bien géré et qu’il sera difficile, voire impossible, de faire mieux que lui en termes de chiffres. Ces informations capitales vous éviteront de tomber de haut. Notre cabinet peut également vous accompagner dans la réalisation de vos budgets prévisionnels et vous fournir les chiffres clés d’établissements géographiquement et financièrement proches du vôtre. Cela vous permettra de construire sereinement votre modèle. #2 Une précipitation malvenue : le plus commun des risques à l’achat d’un hôtelPatience est mère de vertu. Si l’adage se vérifie volontiers dans la vie courante, il en va de même côté finances. Vous ne devez pas oublier une chose : “Investir dans un fonds de commerce d’hôtel, c’est investir dans une entreprise, un produit, un véhicule d’investissement. Ce n’est pas comme acheter une maison pour soi. Si le coup de cœur est compréhensible dans le second cas, il peut déboucher sur une erreur dans le premier. La raison doit prédominer.”Il est très dur de devoir tourner les talons face à l’hôtel dont on a toujours rêvé, mais s’il n’est pas bon économiquement, mieux vaut le faire. Ne vous laissez pas charmer par cette terrasse fabuleuse, cette vue imprenable ou cette localisation idéale si le business est dans les choux. Ce n’est pas la qualité du panorama qui remplira votre porte-monnaie ! La plupart de nos clients consacrent plus d’un an aux recherches et à l’étude de leur projet à nos côtés avant de réaliser leur premier placement. Comme nous l’avons expliqué dans notre article “Acheter un hôtel à Paris : les étapes à suivre”, il est important de faire de nombreuses visites, de comparer le rapport prix-prestations pour être efficace lors des négociations, de réaliser tous les diagnostics nécessaires et d’avoir un devis millimétré pour les travaux éventuels. En clair : il ne faut pas se précipiter ! C’est l’une des clés fondamentales pour un investissement réussi. #3 Un manque de connaissances dans la gestion d’entrepriseLà encore, il s’agit d’une logique élémentaire : ce n’est pas parce qu’on connaît l’hôtellerie ou qu’on travaille dans le milieu qu’on sait comment gérer un outil commercial. Avant de vous lancer, il est crucial de vous former et d’avoir les bases requises pour manager une entreprise. Ces compétences seront précieuses pour assurer la viabilité de votre projet dans les périodes creuses et optimiser les performances durant les périodes favorables. Ce que nous expliquons ici part de l’idée qu’il vous plairait de présider aux destinées de votre futur hôtel, mais ce n’est pas toujours le cas. De nombreux investisseurs choisissent  d’engager un gestionnaire qualifié pour réaliser cette mission. Si tel est votre cas, n’oubliez pas d’intégrer le coût de cette masse salariale supplémentaire dans votre prévisionnel. #4 Des fonds propres trop justesIl est a priori nécessaire d’apporter entre 40 et 60% du prix total afin d’obtenir un financement auprès d’un organisme spécialisé dans les hôtels. Cet apport est crucial, car le banquier finance une société, ce qui implique plus de risques de son côté. Mais le calcul de l’acquéreur ne doit pas s’arrêter là. Cet apport ne peut en aucun cas constituer l’intégralité de ses économies. Une marge supérieure d’environ 10 à 15% sera la bienvenue pour faire face aux possibles imprévus. Cette marge de manœuvre est importante pour tenir le coup en cas de pépin. #5 Rédiger des statuts clairsL’une des premières causes de dissolution des entreprises est le conflit entre associés. La rédaction de statuts clairs, prenant en compte tous les scénarios – y compris les catastrophes – est nécessaire pour assurer les arrières de toutes les parties prenantes. À la demande, notre cabinet peut vous diriger vers des avocats partenaires, spécialisés dans l’hôtellerie. Leur expérience peut s’avérer déterminante pour effectuer ces démarches et apaiser vos doutes.#6 Ne pas hésiter à se faire accompagnerQue ce soit par un gestionnaire d’hôtels, par un avocat spécialisé ou encore un cabinet expert dans la transaction d’hôtels, n’hésitez pas à vous faire accompagner. Il serait bien dommage de chuter dans des crevasses que d’autres ont déjà signalées. Profiter de l’expérience de conseillers, c’est aller plus vite, obtenir de meilleurs résultats et éviter les mauvaises surprises. C’est aussi un bon moyen pour obtenir des conseils avisés en matière de rénovation et apporter une valeur ajoutée non négligeable à votre hôtel. S’il existe bien quelques risques, rappelons surtout que le marché de l’hôtellerie à Paris est stable, résilient et sécuritaire depuis de nombreuses décennies … et qu’il promet une croissance considérable dans les années à venir. Si vous êtes à la recherche d’un hôtel ou que ce projet commence doucement à germer dans votre esprit, n’hésitez pas à nous contacter. Nous nous ferons un plaisir de vous accompagner durant toutes les étapes du processus d’acquisition, et même après !  Merci pour votre lecture.

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En savoir plus Diversification de patrimoine : pourquoi investir dans l’hôtellerie à Paris

  • 05/08/2021
  • HÔTELLERIE, INVESTIR

Bonjour à toutes et à tous, Pommes de terre, wasabi, truffes ou encore asperges vertes. Pour obtenir le meilleur rendement de son terrain, un cultivateur compose avec des milliers de possibilités. Pour faire les meilleurs choix, sa réflexion se base sur plusieurs facteurs : sa connaissance de la plante, le prix de départ, le prix de vente, la chance de réussite, le climat, le type de terre de sa parcelle, etc. Non, rassurez-vous, vous n’êtes pas tombé sur un article de La France Agricole, mais ce qui précède ressemble étonnamment au monde du placement et de l’investissement. Pour faire fructifier son capital monétaire et générer des revenus complémentaires, il faut aussi se confronter à de multiples choix : investir directement dans la bourse, l’immobilier, les énergies, les sociétés. Face à tous ces véhicules d’investissement, il n’est pas toujours évident pour l’investisseur de savoir où donner de la tête ! Pour vous aider à clarifier vos choix, cet article s’intéresse à un type d’investissement que nous maîtrisons depuis plus de 30 ans : l’hôtellerie à Paris. Comme vous allez le voir, bien qu’il ne soit pas le plus connu, il offre son lot d’avantages. Bonne lecture.  L’hôtellerie, un outil commercial L’hôtellerie, c’est parfois l’achat de murs et en ce sens, on peut le rapprocher d’un investissement immobilier. Mais c’est aussi et surtout l’achat d’un fonds de commerce, et pas de n’importe quel type ! Bien que le montant d’un fonds de commerce d’hôtel à Paris soit relativement important – plusieurs millions d’euros – cela reste un outil commercial léger. La masse salariale de ce type de structure est relativement faible. Comme nous l’expliquions dans notre article sur la rentabilité d’un hôtel à Paris, l’hôtel moyen de la capitale fait 34 chambres et compte en moyenne un personnel de 10 personnes seulement. La gestion hôtelière (frais de gestion…) et le management hôtelier sont d’ailleurs deux facteurs qui souvent ne posent pas de réel problème (peu de turn-over, des équipes très professionnelles, des coûts très prévisibles…). Il s’agit d’un monde financier stable et calme. Un hôtel à Paris est donc un outil qui vaut une somme non négligeable, qui n’est pas (vraiment) de l’immobilier (au sens traditionnel) et qui a une structure légère. L’hôtellerie permet ainsi d’investir simultanément dans des actifs immobiliers et dans le capital d’une entreprise, avec des avantages fiscaux non négligeables, un bon rendement et des possibilités de plus-values importantes. Pour celui qui souhaite développer son patrimoine,  l’investissement dans l’hôtellerie est un compromis très intéressant.  Les caractéristiques d’imposition de l’hôtellerie Le fait d’investir votre patrimoine dans un fonds de commerce plutôt que dans la pierre n’offre pas uniquement l’opportunité d’avoir une structure légère. L’imposition sur ce type d’investissement est aussi beaucoup plus avantageuse. Grâce aux frais de fonctionnement, aux travaux réguliers et à l’agilité de l’activité, il est possible d’amortir ses impôts d’une façon avantageuse. Grâce à une gestion intelligente, de nombreux hôteliers ne paient pas d’impôts avant plusieurs années. Contrairement au particulier qui se retrouve vite confronté à une double imposition quand il investit dans la pierre : impôts personnels et IFI. Mais ce n’est pas tout ! L’hôtel est un outil qui peut être transmis à moindre frais grâce au pacte Dutreil. Contrairement à l’immobilier, où les frais de transmission sont très élevés, même lors d’une transmission de son vivant. Comme vous pouvez le voir, l’agilité et les avantages de ce type d’investissement sont loin d’être anodins. Et nous n’avons qu’effleuré le sujet.  L’hôtellerie à Paris, un investissement sécurisé Ne soyons pas dupes ! Si le TRI moyen sur 10 ans d’un hôtel à Paris est de 10% et que sa rentabilité oscille entre 40 et 50%, d’autres véhicules peuvent s’avérer plus performants. Mais à quel prix ? Au grand jeu du Monopoly pour adultes, il existe une constante invariable : plus le taux est important, plus le risque est élevé. C’est la connaissance de cette loi indéfectible qui fait que chacun cherche évidemment à trouver le rapport taux/risque le plus intéressant. Et sur ce point, force est de constater  que l’hôtellerie à Paris n’a pas à rougir. Car le taux confortable proposé par cet investissement s’accompagne d’une sécurité rarement observée et d’une résilience de marché peu commune. Notre longue expérience sur ce marché nous a permis de nous en rendre compte. Si la crise des Subprimes, les attentats, les gilets jaunes ou encore le Covid 19 ont logiquement impacté les rentrées, nous avons pu constater que tous les hôteliers ou presque ont réussi à garder le navire à flot. L’hôtellerie permet ainsi de se constituer un patrimoine durable. Et ce, sans prendre trop de risques. La stabilité du marché hôtelier à Paris Jouer son capital en bourse peut offrir des résultats spectaculaires, mais il est difficile, voire impossible d’obtenir une stabilité sur le long terme et de gérer sans tensions son capital-investissement. Quand vous investissez en bourse, vous savez que certains placements spéculatifs ou volatils peuvent vous faire passer des nuits bien agitées. Si on omet les dividendes attribués à date fixe, la diversification du patrimoine boursier exige d’obtenir aussi des rentrées et des sorties fluctuantes. Cette absence de vision pratique sur le cashflow à venir offre difficilement l’obtention d’un effet de levier et complique la gestion de patrimoine. À l’inverse, l’hôtellerie à Paris et sa régularité permettent d’obtenir le financement d’un organisme plus aisément. Un moyen de passer à la vitesse supérieure côté finances, sans prendre des risques inconsidérés. Le niveau de risque d’un investissement en hôtellerie permet d’équilibrer votre gestion d’actifs, de bénéficier de bonnes rétributions monétaires et de construire un portefeuille particulièrement résilient et avantageux. Pourquoi investir dans l’hôtellerie à Paris plutôt que dans une autre ville ?  Nous l’avons vu, investir dans un fonds de commerce d’hôtel offre une certaine sérénité. Mais pour que ce soit vrai, il faut tout de même bien choisir son emplacement. Et en termes d’emplacement, Paris et l’Île-de-France se placent sur le haut des marches. Avec un taux d’occupation moyen situé entre 79 et 85%, parfois 100% pour certains hôtels, la capitale bat tous les records. À titre de comparaison, une ville comme Lyon a un taux moyen de 75% et une fois que nous sortons de la liste des 10-20 plus grandes villes et de quelques exceptions comme la Côte d’Azur, le taux baisse à 60-65%. Le taux exceptionnel de Paris et l’historique du marché de la ville sont des arguments de choc lors de la demande d’un financement. Mais le taux d’occupation n’est pas le seul point qui plaide en faveur de Paris. Avec seulement 1800 hôtels et une moyenne annuelle de 75 transactions, les hôtels franciliens gardent leur valeur et la voient même augmenter, année après année. La polyvalence de la grande villeTroisième avantage : l’attractivité de la capitale. Le rayonnement international de la France et en particulier celui de Paris bénéficie au marché hôtelier. D’abord, parce que cela permet d’avoir un nombre de touristes important chaque année, mais aussi parce que les investisseurs étrangers n’hésitent pas à investir à Paris. Grâce au faible nombre de transactions et à l’intérêt des investisseurs étrangers, la liquidité d’un fonds de commerce d’hôtel parisien est excellente. C’est une autre différence notable entre l’immobilier classique et l’hôtellerie. Pour finir, rappelons que Paris coche toutes les cases de “l’aimantation” touristique : animation, gastronomie, monuments, patrimoine culturel, etc. C’est pour cette raison que l’OMT (organisation mondiale du tourisme) prévoit que le nombre de touristes y doublera d’ici 2040. Investir dans l’hôtellerie aujourd’hui pourrait bien, en plus d’une sécurité implacable, offrir des taux de rendement encore jamais vu dans le domaine. Et comme le rappellent nombre de journaux, l’économie française reste d’ailleurs, pour les investisseurs étrangers, la plus attractive de tous les pays européens. Investir dans l’hôtellerie à Paris, le meilleur choix pour diversifier son patrimoineAlors ? Wasabi, truffes ou pommes de terre ? Avant de faire votre choix, voyons les points synthétiquement : Structure légère et agile ;Imposition avantageuse ;Transmission moins onéreuse ;TRI sur 10 ans de 10 % et rentabilité pure entre 40 et 45% ;Sécurité et résilience ;Stabilité ;Financement facilité (emprunt…); Efforçons-nous de rester objectifs : d’autres investissements offrent aussi leur lot d’avantages. Mais après des dizaines d’années sur le marché, nous sommes convaincus que les outils commerciaux que nous proposons ont un fort intérêt. Et grâce à cet article, peut-être y penserez-vous lors de votre prochain investissement. Si c’est le cas, sachez que nous sommes à votre entière disposition pour vous accompagner tout au long de votre projet. Du repérage de l’hôtel à la signature du contrat, en passant par la recherche de financement, Huchet-Demorge met son expertise à votre service. Alors n’hésitez pas à nous contacter. Merci pour votre lecture. 

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En savoir plus Tourisme parisien : quelles tendances à venir pour l’hôtellerie ?

  • 14/07/2021
  • HÔTELLERIE, INVESTIR

Bonjour à toutes et à tous, Nom de Zeus ! Si Marty Mcfly et Doc jouissent d’une Delorean quelque peu spéciale pour voyager dans le temps, ce n’est malheureusement pas notre cas. Et c’est bien dommage. Un aller-retour entre aujourd’hui et Paris 2030 serait bien utile pour épingler les chiffres du tourisme ! Avant la crise sanitaire, les études et statistiques sur les flux touristiques à Paris et en Île de France offraient une vision du futur relativement nette, suffisante pour se lancer dans des investissements. Aujourd’hui, c’est un peu plus compliqué. De nombreux hôteliers se demandent à quelle sauce ils seront mangés et restent pétrifiés face à l’incertitude des prochaines années. Y aura-t-il une reprise du tourisme et une croissance de la fréquentation à Paris ? La question est sur les lèvres de tous nos amis hôteliers. Mais comme vous le savez, la paralysie n’est jamais une stratégie gagnante. Et à certains égards, un marché chamboulé peut rimer avec opportunités. Pour repousser le brouillard et vous offrir quelques éclaircies, penchons-nous sur les perspectives auxquelles nous croyons pour la clientèle des hôtels parisiens. Bonne lecture. Tourisme Paris : les chiffres de l’hôtellerie en 2018-2019Avant de nous plonger dans ce que pourrait être le futur de l’hôtellerie à Paris, il n’est pas vain de faire un bond dans le passé. Les réalités du temps d’avant détiennent des clés que le futur et les professionnels du tourisme ne peuvent totalement ignorer. Pour donner du sens à ce flashback, nous avons choisi de nous focaliser sur les années 2018 et 2019. Nous avons donc mis les années dorées de l’hôtellerie francilienne (2013-2014) sur le côté pour éviter les fausses illusions, estimant qu’il s’agissait d’un référentiel trop daté. De la même façon, par souci d’équilibre, le focus sur les années 2015 à 2017 ne nous semblait pas judicieux non plus, compte tenu des attentats qui ont marqué cette horrible période. En 2018, les hôtels de la capitale ont accueilli 35 millions de touristes, ce qui constituait un nouveau record. L’année 2019 a placé la barre encore plus haut avec 38 millions de touristes, dont plus de 50% étaient Français. Cette donnée montre un élément important : le tourisme national est toujours dynamique à Paris. Des bâtons dans les rouesVoilà des chiffres positifs, en dépit des événements passés et des manifestations (gilets jaunes) qui ont eu lieu durant ces années. Côté taux d’occupation, le pourcentage a dépassé les 80 %, ce qui reste le plus haut taux d’occupation de France. Sur ces bases, les projections réalisées à la fin de l’année 2019 annonçaient une croissance continue du secteur du tourisme pour les années suivantes.Avant que la crise sanitaire ne vienne tout chambouler, les réservations allaient bon train pour l’année 2020 : elle promettait d’honorer toutes les prédictions en assurant une augmentation du nombre de touristes, notamment des visiteurs étrangers.Si nous avons fait le choix de nous remémorer ces années, ce n’est pas par mélancolie, mais bien pour montrer qu’en dehors de la crise que nous traversons, l’avenir offre de réelles raisons d’être optimiste. Avec son statut, Paris est un incontournable des destinations mondiales. Au-delà des vicissitudes, la capitale française conserve un fort potentiel touristique et a toutes les clés pour profiter du retour des visiteurs. Et en particulier de la clientèle étrangère !Une crise sanitaire qui fait mentir les statistiques du tourisme à ParisSi nous écrivons ces lignes aujourd’hui, hélas, c’est bien parce que le scénario d’embellie s’est pris les pieds dans le tapis. Plus fort qu’une tempête inattendue, le covid a balayé tous les tableaux de croissance et ce qui devait être une fête s’est transformé en galère. Entre le début 2020 et avril 2021, les retombées touristiques de la crise ont été terribles. Les hôteliers ont survécu tant bien que mal, certains en restant ouverts, d’autres attendant un rayon de soleil plus clément pour rouvrir boutique. Et difficile de ne pas les comprendre, avec un taux d’occupation qui dégringolait de 84 % en mi-janvier 2020 à 1.4% en mi-mars 2020 (du jamais vu). Avec une fréquentation touristique au point mort, personne ne savait plus que faire. Heureusement, depuis début mai 2021, les réservations explosent et la croissance du tourisme peut reprendre pour espérer décrocher un nouveau record ! Sans doute est-ce dû aux avions qui reprennent du service et aux campagnes de vaccination. Dans tous les cas, le brouillard semble se lever. Les mots “Destination” et “France” peuvent enfin se remarier et inviter des millions de visiteurs étrangers pour célébrer les noces. La question que les professionnels se posent aujourd’hui est davantage de savoir quand et si nous retournerons aux chiffres réalisés en 2018-2019. Et là dessus, notre avis est franchement positif : de belles perspectives hôtelières et des revenus touristiques considérables sont à prévoir. Le tout est de savoir tirer des leçons de cette période de crise sanitaire.Tourisme à Paris : le patrimoine ne s’est pas envolé avec la criseDepuis les années 1980, la France est la première destination touristique mondiale. Si les chamboulements récents ont secoué les esprits, il est important de ne pas l’oublier. La ville de Paris n’a pas été désertée parce qu’elle n’avait plus rien à offrir, mais bien parce que le monde entier était paralysé. La remise en marche de l’économie mondiale tout au long du second semestre 2021 et le retour de la sécurité sanitaire vont relancer toute l’économie du tourisme.Pour aimanter les visiteurs, une destination touristique doit répondre à plusieurs critères : capacité de logement, patrimoine, divertissement, gastronomie, shopping, etc. Paris répond avec brio à toutes ces exigences. Elle reste une destination incontournable, mondiale et très attractive ! 5 attraits du tourisme parisien :Avec plus de 1800 hôtels, dont certains de grande renommée, et plus de 80.000 chambres, sa capacité d’accueil est au beau fixe pour accueillir l’affluence touristique.Avec le Musée du Louvre qui accueillait environ 10 millions de touristes chaque année, le Château de Versailles (8 millions), le Musée d’Orsay (3 millions), la Tour Eiffel (6 millions) et des dizaines d’autres lieux mythiques, Paris coche la case haut la main.Côté divertissement, Paris répond à toutes les attentes avec ses nombreux salons internationaux, ses concerts, ses rencontres sportives et ses artistes locaux. Pour la gastronomie, la France est largement reconnue. Elle a toujours sa place sur le podium des meilleures cuisines du monde. C’est d’ailleurs dans notre pays qu’on trouve le plus de restaurants étoilés et que le meilleur restaurant de la planète de 2020 est installé. Question shopping, Paris est connue pour ses boutiques de luxe et elle est classée dans les 10 meilleures villes pour faire ses emplettes. Vous l’aurez compris : si les chiffres n’ont pas totalement retrouvé la sérénité du beau fixe, Paris reste une destination touristique magique et de premier choix. Il ne fait aucun doute qu’elle gardera une place forte dans le cœur des vacanciers au fil des mois à venir. Hôtellerie à Paris : un retour à la normale prévu pour quand ? Si la situation reste incertaine – la fragilité a forcément marqué les esprits -, l’attrait touristique de Paris n’a rien perdu de son pouvoir. À la mi-2021, il est difficile de placer le curseur et impossible de savoir quand nous pourrons retrouver des chiffres égaux à ceux réalisés en 2018 et 2019. D’après le cabinet d’audit et de conseil mondial KPMG, la reprise devrait avoir lieu vers mars 2022. Mais l’année 2022 ne permettra peut-être pas d’obtenir des résultats cohérents avec le passé. Notre opinion est que l’hôtellerie devrait retrouver pleinement sa santé à partir de l’année 2023. Si on en croit les chiffres de l’OMT (Organisation Mondiale du Tourisme), Paris devrait même accueillir deux fois plus de touristes (grâce entre autres à une forte croissance des touristes asiatiques) d’ici 20 ans. Avant de conclure, rappelons que l’année 2024 devrait être particulièrement intéressante avec les Jeux Olympiques. De quoi panser les blessures et reconstituer une trésorerie meurtrie !Le marché de l’hôtellerie à Paris et en Île-de-France est extrêmement résilient. Malgré la période sensible, nous pouvons affirmer qu’un investissement hôtelier dans la capitale française reste un véhicule d’investissement sécurisant. La période troublée peut même offrir certaines opportunités, bien que la page soit en passe d’être tournée. Si vous souhaitez investir dans un fonds de commerce d’hôtel à Paris ou que vous avez la moindre question par rapport à ce type d’investissement, n’hésitez pas à nous contacter. Les experts Huchet-Demorge peuvent vous accompagner pour toutes les étapes, de la naissance de votre projet à sa concrétisation, et même plus encore. Merci pour votre lecture. 

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